Les frayeurs de Zacharie

Vendredi après-midi, Zacharie (nous a) s’est fait une belle frayeur.

Visiblement tranquillement sous l’abri, il lui a pris l’idée saugrenue de… de quoi donc?

Bruits de marteau sous l’abri + une ânesse Azina qui sort de là-dessous toute chamboulée et pressée, le regard inquiet et interrogateur + un Qui M’Adore qui s’affole de plus en plus, d’abord offusqué puis de plus en plus angoissée par ce bruit intermittent de coups de marteau (en fait, c’est quand Zacharie se débat pour se relever) + pas de Zacharie en vue…

Mon sang ne fait qu’un tour, c’est sûr, je sais ce qu’il en est, ce bruit est si caractéristique.
J’ai auprès de moi Lionel, un jeune cavalier, je lui demande de m’emboiter le pas tandis que je fonce avec licols et longes droit vers les abris.

Il s’est roulé tellement près d’une paroi qu’il s’y est coincé de tout son long, jambes repliées et ventre touchant la paroi: impossible pour lui de prendre l’élan nécessaire pour se sortir de là!

Zacharie sera facile à licoler.
En revanche il n’a pas accepté aussi clairement de se laisser toucher les membres…

Avec Lionel, on tire, on tire encore, on le fait pivoter pour éloigner ses antérieurs des planches, et zou!
Zacharie est enfin délviréeeeee.
Il part alors au trot avec énergie, comme pour évacuer toutes ses tensions subies jusque-là.

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Une pensée à propos de “Les frayeurs de Zacharie

  1. Ouh là!!! J’aurai une question et des explications concernant cet épisode périlleux sur la manière de dégager l’équidé; je te demande ça autour d’un verre choucrouté 😉 !

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