La première chose à faire, quand on a affaire à un effronté ou à un impatient, c’est déjà refuser que le cheval farfouille et insiste pour avoir des friandises.
Voire même lui enseigner à reculer d’un ou deux pas avant d’obtenir l’objet de sa convoitise.
Ensuite, lui enseigner le respect de la main: quand on a une friandise dans la main et qu’on présente le dos de cette main, le cheval n’a pas à y poser les dents ni la langue, ni même nous pousser la main avec ses lèvres.
Ne retourner la main et ne l’ouvrir que si le cheval est délicat, sinon évacuer vertement le bout de nez glouton (la main convoitée peut par exemple être subitement prise d’une violente crise de tremblements de type Parkinson, etc.). Quand le bout du nez n’ose plus insister auprès de la main, la main se retourne, s’ouvre et donne la friandise.
Le cheval apprend ainsi qu’au contact de la peau, il doit refermer sa bouche et alléger le contact, et non s’acharner et se mettre en colère ni explorer avec les dents, ou croire qu’il suffit d’y aller vite et fort pour avoir quelque chose.
Associer le mot ‘non’ au refus de contact avec votre main, ou tout autre mot vous convenant.
Associer le mot ‘mange’ ou autre mot/expression (évitez ‘allez’ si celui-ci vous sert aussi à mettre le cheval au pas, au trot, etc.) quand vous tournez votre main pour rendre accessible la friandise. Si votre cheval hésite (ce qui serait parfait, à vrai dire), encouragez-le, caressez-le, dîtes-lui qu’il n’a plus rien à craindre de cette main surprenante 😉
Ensuite, après le respect de la peau, la patience: présenter le dos de la main contenant la friandise, et obtenir le non-contact durant une, puis deux, puis trois secondes avant de tourner la main et donner la friandise. Puis dix, puis vingt, puis trente secondes… Puis une minute, etc.
Associer le mot ‘attends’ (ou autre) avec le fait que non seulement il ne doit pas prendre contact, mais en plus il doit se mettre en stand by.
Ensuite, utiliser un seau avec des friandise (ou la ration), et réitérer en utilisant les mots ‘non’ quand le cheval veut se jeter sur le seau, puis quand cette phase est acquise, le mot ‘attends’ (en mettant la main entre le nez et le seau à chaque fois que le cheval perd patience avec un ‘non’ ferme voire un ‘attends’ quand il est plus expérimenté). Une seconde, deux, dix, vingt, etc.
Ne pas hésiter à donner une friandise à la main lors de l’attente, afin de bien montrer qu’il est sur la bonne voie…
Puis autoriser le cheval à manger sa ration ou ses friandises par le mot appris (mange, tu peux, broute, you can, tiens, etc.), et encouragez-le patiemment, avec bienveillance s’il n’ose plus mettre le nez dans le seau (en lui donnant poignée par poignée de plus en plus près du fond du seau par exemple) ou s’il s’est ‘endormi’ et ne pense plus au seau du tout.
Bien entendu, la présence d’autres chevaux à proximité exacerbe les sentiments et les réactions violentes, il est utile de commencer ce genre d’éducation au calme loin des autres…
Au final, on peut avoir ce genre de résultat:
sympa tes tutoriels d’éducation équine 🙂 en plus habillée en princesse / cavalière!!! blagues a part très instructif! bonne idée le mode tutoriel bravo
Oui, Beryl a raison!
On en veut d’autres! S’il te plaît! Encore mieux même: un livre! :inlove:
Ah, pour le livre, il faut se référer à Véronique de Saint Vaulry, puisque Eclipse est éduquée selon son excellent:
Cheval d’extérieur: l’éduquer, le dresser.
Siiiiiii 🙂
Pas la peine de réécrire un livre qui est déjà parfait, je ne ferais qu’un mauvais plagiat!
Ça c’est vrai, ses livres sont extras.