L’œil de Papillon

Mercredi matin au nourrissage, Pascale découvre un Papillon qui pleure à grosses gouttes de l’œil gauche (non pas l’œil de l’insecte, suivez un peu, celui du cheval!)

Sitôt repéré, sitôt rentré pour de plus amples recherches.

On tente de lui faire écarter les paupières… et là…un gros machin dans son œil, plein de caca d’œil, du coup on apprécie plutôt mal ce qui est enveloppé par le caca d’œil.
Coup de fil au véto: noyez avec du collyre! qu’y dit.

Ok, on noie avec du collyre alors.
Premier effet collyre: les saletés sont parties, et on devine clairement une graine de folle avoine, type épillet. Oups…
Deuxième effet collyre: les paupières sont ouvertes par nos soins, et fermées souvent par le cheval sous la douleur et/ou la gêne, du coup, l’épillet… il bouge! mais pas dans la bonne direction!!
Le cheval aussi trouve ça médiocre, comme comportement, le fait qu’on s’acharne à lui appuyer sur les paupières pour lui ouvrir l’œil et mettre du collyre. Il est un tout petit peu très mécontent… et le spécifie clairement mais sans violence.

Rappel du véto et rdv pris le matin-même pour qu’il vienne avec ses doigts retirer lui-même l’affreuse chose!

Total, pas de problème, l’épillet s’était fiché dans la muqueuse de la paupière supérieure et le reste flottait sur la cornée en fonction du vent… 😉
Hop hop hop, le Véto, Julian Deroubaix, zou, il retire ça tout simplement. Et nous voilà avec le rôle de lui faire accepter une pommade ophtalmique, afin d’ôter les risques d’infection au point d’entrée de l’épillet dans la muqueuse.
Allez, c’est du passé, en deux jours de traitement, l’œil ne pleure plus et Papillon dit qu’il veut bien être soigné… puisque ça ne fait plus mal!

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