Les points de vue et leurs conséquences

Un cheval jugé ingérable par une personne sera un vrai petit bijou pour une autre personne.
Un cheval jugé froid et inintéressant pour une personne sera le meilleur compagnon d’une autre personne.

Le jugement, le regard que l’on a sur les choses, les événements, les gens, dictent notre comportement, notre façon d’être, et donc dicte l’impact que nous aurons sur ces choses, ces événements, ces gens…

Il en va de même pour tout, tout est question de point de vue.
Le regard que l’on pose est déjà facteur de changement.
A nous de poser le bon regard…

Voici deux articles qui traitent de ce genre de phénomène:
L’un sur l’éducation positive: influencer positivement
L’autre sur les maladies mentales vues par d’autres civilisations: maladies mentales

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4 pensées à propos de “Les points de vue et leurs conséquences

  1. La façon que j’ai de voir Eclipse comme la huitième merveille du monde, la jument la plus capable, la plus intelligente, la plus adaptable, a fait qu’elle a dépassé mes attentes dans tous les domaines.
    Elle a non seulement dépassé les miennes mais aussi dépassé ses propres capacités physiques (dos long et plutôt plongeant caché par un fort garrot).
    Elle a en effet accédé à un rassembler tout-à-fait abouti, alors que nul (pas même M. Karl) ne la pensait capable de piaffer de façon si honorable.
    Et ce, alors qu’elle a atteint l’âge où certains partent à la retraite… :inlove:

  2. La façon que j’ai eu de voir Dylan, ce Dylan qui a mis tant de temps à se laisser mener, qui a mis tant de temps à ‘écouter’, à ‘vivre’ la relation équestre comme un échange…
    … cette façon de le voir, donc, a amené Dylan à se ‘rétrécir’, à se dégrader…
    Mon impatience et mon intolérance (son jeune âge et donc sa croissance en cours malgré ses 6 ans, sa morphologie puissante et lourde, sa primo-éducation…) ont amené en lui un changement lent et handicapant: il s’est fermé, hermétiquement, psychologiquement puis physiquement.
    Il a fallu l’intervention de Mme Lombardini pour me parler de cet impact du regard (du point de vue), et pour relancer Dylan dans le bon sens.
    Et zou, depuis, petit-à-petit, les choses évoluent uniquement positivement.
    Dylan avait acquis un bagage suffisant de connaissances techniques durant les mois passés sous ma selle, mais depuis qu’il a ma tolérance, et ma confiance inconditionnelles, il s’est fait beau et ne se braque plus pour des broutilles.
    :-))
    (et ses conditions de vie n’ont pas changé au cours de ce revirement: troupeau, gadoue, vermifuge, grain, etc. donc elles n’y sont pour rien)

  3. Quand on passe du temps à regarder vivre son cheval, à le regarder au troupeau, sous les piqûres d’insectes, autour du foin, sous la morsure du soleil, à toucher sa transpiration, à observer sa façon d’accéder à l’eau, à le voir se jeter dos à la pluie, à le détailler dans ses moindres sursauts lors de ses rêves…

    Quand on passe du temps à faire ça, on rentre toujours un peu plus profondément dans sa compréhension, dans ses ressentis physiques, physiologiques, psychologiques.
    Sans juger, sans le plaindre tant qu’il n’est pas en détresse, sans le surcouver, on le connait, mieux que quiconque.
    Juste s’imprégner de lui, un peu plus, un peu mieux.
    Pour le traiter à sa juste valeur ensuite, sans chichi, mais sans nier ses besoins non plus.

    Quand on fait ça, on est au plus près de lui par tous nos sens.

    Et quand, parce-qu’on a passé dix minutes avec lui sous des trombes d’eau, pour le vivre avec lui, pour lui tenir compagnie, être là comme lui à ses côtés, comme un compagnon de vie n’exigeant rien…
    … et qu’au retour de cette expérience, un professionnel vous regarde avec des yeux écarquillés d’incrédulité et vous balance “Alors ça, c’est vraiment du gnangnantisme!!”…

    et bien c’est ce qui s’appelle subir un point de vue… pour le moins réducteur.
    Pour un peu, ça vous donnerait honte d’avoir juste fait quelque chose qui vous a semblé si naturel…

    Enfin ouf, tout va bien, on est au poney club de Clary, on peut se permettre de vivre des choses simples avec son cheval sans subir ce genre de réflexion 😉

  4. Ces moments-là – de s’assoir sur la butte devant le paddock pour regarder ses poneys partir, s’emerveiller quand ils se mettent à galoper, faire le chemin entre abreuvoirs et rateliers avec tout le troupeau, de sentir la pluie froide sur la peau avec les rafales de vent, tout comme son compagnon – sont des purs moments de bonheur. On ne le fait pas pour impressionner quiconque, mais juste pour mieux comprendre, pour évoluer avec et grâce à lui (ou elle)… alors honte? Non! JAMAIS! :-))

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