Le grain, ça craint

Encore une fois, Bar’Quête, notre brebis de poney-club internationale, s’est trouvée face à du grain en libre-services.
Encore une fois, ça a été mal pour elle. Arrêt de rumination, geignements, forte baisse d’appétit (l’herbe passait encore). Elle n’avait jamais atteint ce stade. Le docteur Chêne est passé et l’a manipulée. Il n’y a plus qu’à attendre et espérer qu’il soit encore une fois efficace.

On ne la sauvera pas à chaque fois.
Quand vous préparez votre grain pour votre cheval, ne laissez pas le seau accessible aux brebis.
[Attention, d’ici peu, elles auront compris comment monter sur la table depuis le banc.]

Récupérez, si cela vous est possible, le pain qui traine au sol (soit directement au sol, soit en sac, etc.), soit dans l’étable, ou le club house, soit dehors (merci Biwann d’en disséminer!! 🙁 ).
N’hésitez pas à intervenir gentiment si quelqu’un (moi y compris) laisse trainer quoi que ce soit comestible, et trop riche pour nos laineuses…

Et ne donnez pas du pain au chien juste pour lui faire plaisir.
D’une part, le chien, nous lui accordons une alimentation quelque peu plus équilibrée et mieux tolérée (sans blé). D’autre part, il est écrit dans le règlement intérieur que vous ne devez pas nourrir les animaux sans autorisation expresse: c’est sans doute qu’il y a une raison… Et enfin, le chien risque non pas de manger votre cadeau interdit, mais plutôt de le ‘cacher’; et par là même de l’offrir sans le savoir aux brebis.

Merci de votre participation, plus ou moins active, pour garder sur pied nos deux plus jolies, gentilles et volumineuses brebis du monde 😉

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Une pensée à propos de “Le grain, ça craint

  1. Après une petite alerte cette nuit (elle s’est remise à geindre et ne régurgitait plus le maïs de sa panse pour le cracher),
    on peut le dire, aujourd’hui enfin, Bar’Quête est sauvée 🙂 🙂 🙂 🙂
    Elle a mis du temps à retrouver rumination, digestion normale et appétit.
    Elle avait ingéré plusieurs kilo de maïs. Cela a modifié les bactéries de son rumen, et en a modifié sans doute aussi le pH.
    La chance dans cette histoire, c’est que le maïs fermente bien moins que l’orge et acidifie moins le rumen (ou panse).
    Cependant, il est certain que la super chance a été la manipulation ostéopathique: elle lui a sauvé la vie, vu les quantités ingérées.
    Ca fait plaisir de la retrouver à nouveau avec l’œil vif et l’envie de tout explorer à nos dépens!
    😉

    Attention, nous parlons des risques pour les ruminants, mais nos chevaux face à une trop grosse quantité de grain se trouveront aussi en danger de mort pour cause de changement trop brutal des (quantités de) bactéries nécessaires à cette digestion illicite…

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