Piaffer vu au ralenti

Il s’agit de High Noon et de son cavalier Philippe Karl.
Son piaffer est déjà cent fois meilleur que ce qu’on voit sur les concours de dressage de haut niveau.

Vous pouvez le découvrir ici (aller à 1’40).

Notez, la nuque se trouve être le point le plus haut (au lieu du tiers de l’encolure au plus haut comme actuellement pratiqué),
les postérieurs se sont repliés – et ne se déplient plus complètement – et se sont avancés sous le ventre (le bas de la jambe, au moment du poser, n’est pas vertical mais bien vers l’avant, et ne revient jamais à la verticale),
Les hanches et la croupe se sont nettement abaissées (on dirait qu’entre le rein et le garrot, ça monte),
la queue ne fouette pas dans tous les sens violemment (le cheval ne proteste pas, ne se sent pas attaqué par les jambes du cavalier),
la bouche du cheval s’ouvre et se ferme moelleusement au bout de quelques battues (le cheval n’est pas figé sous l’effort mais s’y relâche, alors qu’il est en début de mouvement encore sous le stress de cette première représentation, et exprimé par les ébrouements)…
Un défaut encore, l’antérieur qui se pose souvent à peine trop tôt par rapport au postérieur opposé, mais je ne doute pas que ceci disparaitra lorsque ce cheval aura totalement oublié son ancienne équitation (on le voit encore, rarement maintenant, tenter de plonger son encolure).
Une bien belle image, une bien belle Equitation, de Haut Niveau, de belle qualité…
Si nos chevaux pouvaient faire le quart de ça…

Par comparaison, les piaffers pratiquées actuellement, c’est .

Vous noterez que souvent, on a l’impression que les chevaux vont plonger en position de prière à genoux, tant leur tête s’effondre, au lieu de donner l’impression de s’élever.

Parfois la queue fouette (le cheval proteste… à ce niveau… à 1’40 oui bon ça peut arriver),

pire, notez l’action des éperons, les talons hauts des cavaliers les plantant dans les flancs, oui oui, à ce niveau de dressage! vers 1’00, 1’40, 2’40, 3’20 et 5’00),

parfois les postérieurs se posent sous la pointe des fesses et non sous le ventre, voire restent presque verticaux au poser (0’40, 2’40)

certains chevaux sont figés dans la mâchoire, voire leur bout de nez s’allonge sous la crispation (au lieu que ce soit plat, ça fait pointu au bout du nez comme après 2’20 et 3’19)

On peut voir Philippe Karl quelques années plus tôt ici présentant un piaffer tellement évolué qu’il peut le transformer en levade à volonté (notez: l’équilibre de la levade, ça n’a rien à voir avec un cabrer où le cheval ‘se contente’ de se mettre debout à l’arrache).

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