Les évolutions de Tapadnom

La jeunette – appelons-la cette fois arbitrairement Trottinette – vit maintenant depuis quelques jours dans son box. En effet, tant qu’elle n’est pas docile au licol, il parait peu raisonnable de l’emmener faire un tour dehors: rien ne dit qu’elle aura envie d’aller se laisser enfermer dans un paddock boueux, éventuellement plein de poneys z’inconnus z’et inquiétants.

Son moral:
Trottinette reste très tempérée dans son box, ne touchant aux objets (fenêtre, seau d’eau, porte, abreuvoir) qu’avec délicatesse et retenue.
Elle a toujours l’air surpris et naïf pour tout.
Elle a découvert les bruits d’ici, les odeurs d’ici, les humains d’ici (jamais les mêmes! surprenant!)…
Il est urgent qu’elle puisse aller en troupeau se rendre compte que ‘les autres trouvent tout ça normal’…

Sa santé:
Trottinette semble être en pleine forme.
A un détail près: la demoiselle n’a pas aimé nos seaux. Pour leur couleur, ou leur odeur peut-être? En effet, ils ont contenu du grain pour chevaux, et cette odeur semble lui déplaire… Elle a du coup peu bu depuis son arrivée, et ses crottins sont devenus plus durs. 😮
Nous avons donc activé la recherche, Pascale a nettoyé copieusement un seau blanc n’ayant pas contenu de grain; cela a semblé convenir à Trottinette qui a concédé boire plus franchement. Par ailleurs, du son bien humidifié lui a été présenté, et elle a daigné en consommer un peu. Cela devrait lui éviter les coliques. Ouf. Nous lui achèterons des pommes pour achever sa réhydratation interne…
Car mademoiselle n’est pas une habituée des friandises, mademoiselle ne mange pas les carottes, ni le granulé, ni le pain. Mais mademoiselle semble concéder à croquer la pomme: à suivre donc.

Son travail:
L’approche du licol reste délicate si elle n’est pas faite dans les règles (encore un poney qui n’a connu des objets dans les mains de l’homme que lors des misères: vermifugation, vaccination, puçage 🙁 ).
Une fois la mise du licol acceptée, nous pouvons passer à la marche en longe.
Aujourd’hui, Trottinette a concédé sortir de son box. Elle a, avant d’accepter, testé le reculer en force, l’opposition passive, le camper extrême (on n’avance que les antérieurs, en aucun cas les postérieurs, sait-on jamais)…
Bah, il a fallu quoi, pour franchir la porte? dix minutes un quart d’heure la première fois, tout au plus, et quelques minutes la deuxième. On s’en sort pas si mal! 😉
Après quoi, Trottinette a refusé de bouger tant qu’elle n’a pu sentir chaque centimètre de sol, chaque millimètre d’objet croisé, attentivement.
Enfin, longtemps longtemps après, nous pouvions passer d’un box à l’autre, faire demi-tour dans le couloir dans un sens comme dans l’autre sans s’arrêter à chaque pas! Wahou, c’était presque de l’activité physique! 😆

Ses relations sociales virtuelles:
Trottinette est tombée amoureuse de Pompon qui vit sous sa fenêtre avec Shawar. Si Shawar disparait, peu lui chaut, si Pompon disparait, la voilà qui hennit…
C’est-y pas mignon?

[Edit: nous avons appris que la première lettre de son nom devait être un U et non un T; Alors elle s’est nommée U (pour la lettre) et pie (pour la robe), ce qui nous fait un U-pie. Phonétiquement en anglicisant, cela nous fait ioupi; qui s’est donc transformé en Youpi! Bref, ça ne commence toujours pas par U!]

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4 pensées à propos de “Les évolutions de Tapadnom

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