Hier soir, bien après la tombée de la nuit, peu après que nous les ayons nourris, et que nous soyons partis… nos doux équidés de club ont dû se disputer un peu près de la clôture de leur paddock, et zou, deux rangées de ruban électrifié au sol.
Le lendemain matin, tout le troupeau paissait paisiblement à l’extérieur du paddock, à l’extrémité clôturée et enherbée du club quand nous y sommes arrivées… sauf Añeca qui, elle, n’a visiblement pas osé franchir la clôture pourtant couchée.
Un sac de pain plus tard, Pascale avait réussi à faire revenir de son plein gré l’intégralité du troupeau dans le paddock; et à réparer les dégâts. L’intégralité? Non. Un irréductible poney est resté sourd à l’appel du pain. Ce poney, vous l’aurez sans doute deviné, est notre national Roméo, que rien n’a distrait de son travail masticatoire herbacé… 😡
Bref, plus de peur que de mal. Les chevaux ont passé ensuite toute la journée à dormir dans le foin que nous leur avions distribué la veille (mais qu’ils n’ont pas eu le temps de vraiment attaquer: seule Añeca a pu profiter de manger à satiété toute la nuit durant!). Bref, une bonne ventrée en semi-liberté en famille, puis plein de cadeaux panés, et enfin un bon siestou au soleil dans les foins… Si c’est pas l’esprit de Noël, ça! 😉
Nous avons dû surveiller cependant que cet apport soudain en aliment frais ne crée pas trop de troubles digestifs douloureux…