Lune et ses progrès

Lune nous a offert ces derniers temps tout une gamme de comportements très éloignés les uns des autres.
De la panique à l’indifférence, du plus grand intérêt au plus bel autisme, du besoin de contact à l’évitement caractérisé…

Elle cherche sa place auprès de l’Homme.
Auprès des chevaux, elle sait parfaitement bien se comporter.
Elle ne sait pas comment faire avec nous, que faire de nous, quand ça ne lui convient pas.
Si elle a peur, elle veut pouvoir fuir, donc nous piétiner si on est sur ça route. Ceci implique dans la suite logique ne pas se pousser à notre demande, voire nous écraser et protester contre la cravache si on ose manifester un profond désaccord.
Si elle montre qu’elle veut fuir quelque chose d’effrayant, et qu’on la laisse fuir mais dans un rond de longe, et qu’on fait respecter notre espace (si on lui coupe la route de loin, elle doit détourner sa trajectoire) alors elle ne sait toujours pas où est sa place. Et elle navigue entre panique pour nous fuir avec de la vitesse ou se couper du monde et se figer dans une autre galaxie sans plus réagir à quelque demande que ce soit.
Si on l’approche, elle ne sait pas si elle doit partir, venir chercher une friandise, ou rester figée et attendre que ça nous passe.

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Elle ne nous comprend pas et ne sait pas quelle mouche va nous piquer.

Donc elle est impressionnable.
Mais… pas douillette et habituée à affronter par l’arrière toute pression trop forte…
Ce qui fait quae quand elle décide que c’est elle qui s’impose, ben… elle y met du coeur, de l’ardeur et de la persévérance. Et nos petites menaces avec nos petits sticks, etc. elle n’en a cure… voire même elle peut les dégager… nananère.
Nananère? Que nenni… Pas question.

Elle a donc commencé à comprendre que sa place, c’est là où on l’autorise à aller, et pas ailleurs.
Que quand elle a peur, ce n’est pas une raison pour écraser tout son entourage.
Que quand elle est contrariée en plus d’avoir encore vraiment peur, mieux vaut qu’elle y réfléchisse à deux fois avant de faire valoir sa puissance. Et bizarrement, passée la première grosse peur avec grosse motivation pour aplatir son meneur (moi en l’occurrence, décidément, je suis gâtée avec ces deux nouvelles juments au travail… 🙂 ) ou le fuir, cette jument s’avère être d’une rapidité de compréhension et de bonne volonté hors du commun. Pfff. Ah là là, c’est compliqué, de trouver sa place auprès d’une peuplade même pas équine…
🙂

Par ailleurs, les frayeurs liées aux ouvertures de veste et mouvements de tapis de selle sont largement diminuées.
On avance.
Lentement, mais on avance 😉

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