Très tôt orientée vers l’éducation du cheval d’extérieur (et le fait de former des futurs propriétaires avisés et autonomes), l’enseignement donné par Ghislaine Joubert s’est tout d’abord enrichi de l’équitation éthologique (Brevet Fédéral d’Équitation Éthologique obtenu en 2007).
Quel que soit le niveau du cavalier ou celui du cheval, les maître-mots de l’équitation dite éthologique sont “communication” et “compréhension” : chacun doit comprendre ce qu’il fait (ce qui est loin d’être une évidence) et comment se faire comprendre à son compagnon.
Les cavaliers ne répètent pas mécaniquement un geste: il doit en comprendre la signification et la façon dont son action sera perçue par le cheval. Il apprend à se mettre dans un état d’esprit positif, à formuler une demande, et à attendre/obtenir une réponse dans le but de pouvoir récompenser en permanence son cheval. Le cheval apprend, dans le calme, à donner la réponse correcte, généreuse, attendue par son cavalier. Il n’est pas traité en objet mais en individu ayant des ressentis physiques et émotionnels… c’est un compagnon d’activité.
Il ne s’agit pas d’une méthode mais d’une façon d’être, de savoir s’adapter, de savoir réfléchir… C’est un formidable outil pour décortiquer ce que les gestes (de soi comme de son cheval) que l’on veut atteindre.
Quand on y a goûté, on ne voit plus jamais le cheval comme un individu qui cherche le conflit – entre autres mythes. Quel apaisement dans la relation! Quel bonheur de sentir à quel point tout s’améliore !
L’équitation éthologique est tout à fait complémentaire de l’École de Légèreté, ces pratiques partageant toutes deux le respect du cheval (physique et cognitif entre autres), l’amélioration du couple cavalier / cheval et la recherche du geste bien compris. Elle peut ainsi lui servir de support pour progresser vers la performance avec un meilleur savoir être!