Un concours-examen très animé

Afin de ne pas lasser les lecteurs par des descriptions dithyrambiques d’une monitrice plus que fière de ses cavalières,
je m’en vais plutôt vous conter les petits détails croustillants des épreuves de cso et de derby
auxquelles ont participé:
Mélanie sur Papillon
Séréna sur Orion
Charlène sur Opium
Saskia sur Añeca
Andrea sur Qavale
Aurélie sur Solune
Kenza sur Sisco
Patricia sur Dona

Tout d’abord nous noterons que nous autres, au poney-club de Clary, nous trouvons les parcours d’obstacles trop monotones.

Non contents de nous donner du mal à retenir l’ordre des obstacles à sauter, nous n’hésitons jamais à varier les plaisirs:
Nous pouvons par exemple nous ajouter un obstacle parce-qu’il était là sur le chemin (Charlène)…
Nous pouvons aussi, alors qu’on gazait du feu de dieu, prendre les trois derniers obstacles dans le désordre avec une fluidité déconcertante qui arrive même à faire douter le jury sur l’erreur pourtant commise (Saskia)…

Par ailleurs, nous avons des chevaux extraordinaires, qui n’hésitent pas à nous montrer virilement ce qu’est un ‘train de cross’.
Le train n’est pas la machine qui fait tchoutchou dans notre cas, non non. Le train, c’est la vitesse ni plus ni moins. Et en cross, la vitesse demandée est plus élevée qu’en cso, c’est comme ça. Sinon, les épreuves dureraient des journées entières à faire passer tout le monde à la vitesse du ‘galop de balade’. 🙂
Bon, comme nos cavalières ne sont pas bien bien préparées au train de cross, mais plutôt au train de PTV, un cheval a décrété soudainement qu’il était temps de s’y mettre vraiment vraiment. Et zou, après le saut du mur, dans le cross, yeeehaaaa! à donf!!! (Orion)
Mais pas vers l’obstacle suivant, non non, Mônsieur a tracé droit devant puis vers n’importe où.

Par ailleurs nos cavalières n’aiment pas rester en selle comme tout le monde.
Certaines d’entre elles ont une préférence marquée pour accompagner la selle avec une rare fidélité, même si celle-ci glisse complètement par côté – justement en plein galop effréné et infreinable! (Séréna)
D’autres ont une préférence pour le bouton brutal-eject sous prétexte que le cheval a fait un écart un peu vif devant le dernier obstacle et enchaine par quelques ruades bien senties pour parachever le travail d’atterrissage d’urgence… (Kenza)

Je vous épargne les quelques gentils refus, les sauts-mêlés-d’un-écart qui amènent le cheval au-dessus de l’obstacle accolé à celui qu’on est sensé passer, la prise de risque sur des options de tracé risqué, etc.
En tout cas, bravo les filles!!!
😉

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