Du côté des jeunes

Nos trois poulains de deux ans, Vanpass, Vidji et Violette TicTac sont régulièrement sellés, et récemment à nouveau promenés en main au village et dans la nature (ça faisait longtemps que nous n’en avions pas eu le temps). Vanpass est même bridé depuis peu, et il commence déjà à accepter que le mors reste dans sa bouche. Vitamine sera donc très en retard dans son éducation lorsqu’elle nous rejoindra par rapport à aux trois autres jeunots. Souhaitons un bon anniversaire à Vidji qui a deux ans ce jour

Arob@se, qui était partie chez Soprano (lui tenir compagnie tandis que Solune passe quelques jours au club) a pris la sale manie de passer les clôtures et vient donc ce soir d’être ramenée manu militari (euh, panu pilitari, vu que c’était à pied?) par Aurélie, Bastien et Corinne. La pouliche se serait bien comportée durant le trajet. Elle a été accueillie par des appels de contact, des hennissements et embarquée dans moult galopades d’excitation…
Nos clôtures de club bien juteuses l’attendent de pied ferme… 😉

Pour ce qui est de notre petit invité Altaïr, il a déjà eu droit à une nuit avec Ubac et remet ça ce soir. Ubac a commencé par expliquer que, malgré la soirée ‘sauterie dans les clôtures’ de mercredi, non ils n’étaient pas amis de toujours et qu’un minimum de correction et de retenue s’impose entre deux équidés censés.
Ubac a prévenu une seconde par ses oreilles plaquées et ses naseaux retroussés, sans aller jusqu’à mordre, on sait se tenir dans la famille des Estaous.
Altaïr n’obtempérant pas, Ubac s’est alors posément retourné.
Ce geste n’ayant rien provoqué chez Altaïr, dans la foulée, bam, le postérieur d’Ubac a atteint l’épaule du minot, qui a encaissé le choc sans y croire… Mais qui, je vous le dis, n’a plus tenté par la suite d’ignorer les indications d’Ubac. Il lui fera dès lors de très beaux snappings, écopant en échange d’un simple coup de nez au lieu d’un coup de dents.
Cependant, Ubac, tout en tenant compte du statut de bébé qu’a Altaïr, ne l’a jamais ménagé, le chargeant irrémédiablement (sans jamais lui faire mal), le faisant courir aussitôt que le lourdaud hésitait à obéir: se pousser, se tenir loin, arriver délicatement…
Devant cette attitude claire, réitérée, infaillible, Altaïr s’est retrouvé plus calme, moins hennissant… A croire que d’avoir à ses côtés un ‘grand’ qui en impose et sait ce qu’il veut sans être trop injuste l’a carrément apaisé 🙂
Ah, c’est sûr, il n’est pas chouchouté, dorloté, accepté sans restriction… mais il trouve enfin les limites que tout être vivant en cours de construction recherche pour se sentir sécurisé.

Ubac quant à lui progresse bien. Il n’est pas encore parfait au travail en main, il devient presque facile à l’arrêt, mais je sens des blocages très forts dans sa mâchoire à chaque fois qu’on se met au pas. Cependant, il supporte à présent toutes les indications de stick sans paniquer, même quand il se fait gentiment remettre aux ordres (il lui arrive par exemple de ne plus avancer; or les premières fois, le contact du stick le faisait réagir si vivement qu’il m’en échappait et avait ensuite le cœur battant terriblement). Il nous faut de longues et patientes minutes avant qu’il soit moins figé.
Parallèlement à cela, le travail à pied à distance a sacrément progressé aussi. Il accepte même de trotter en liberté autour de moi le stick dirigé vers lui sans s’en inquiéter. Il va même arriver un moment où je vais devoir l’obliger à trotter plus éloigné, ce qui risque de le paniquer, mais il a assez mûri maintenant pour qu’on puisse se permettre cela.

Tara, de son côté, a encore une fois mené une balade en tête. Elle est énergique, posée, elle analyse bien tout, et si elle se fait peur, elle pile net (au lieu de faire un écart). Seul bémol, une arrivée intempestive d’un chien noir (Elfy) a créé un mouvement de panique dans un franc mouvement de départ au galop.
Galop brisé net en deux foulées dès mon intervention, alors même qu’elle se faisait doubler par le deuxième cheval de la balade (moins prompt à se laisser arrêter malgré son dressage plus avancé).
Et elle n’a même pas cherché à redémarrer – enfin, j’étais quand même sur le qui-vive, hein, et ça en soi, c’est un avertissement à sa monture…
Bonne fifille, va! Un bon pas, un bon trot (donc de l’énergie), du courage, de la tenue, et une sacré bonne volonté à répondre même dans les situations critiques. Mais qui dit énergie, dit cavalier pour la canaliser, bien sûr 😉

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4 pensées à propos de “Du côté des jeunes

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