Le jeune Papillon a été introduit avec beaucoup de précautions dans le troupeau de club (quelques semaines de vie passées dans un paddock jouxtant celui du club, puis rencontres momentanées avec un ou deux équidés de club dans un grand paddock, etc.).
Malheureusement, tout en ayant su se comporter – en cédant de la place – face aux dominants du troupeau, son attitude face aux dominés, ou aux mâles plus petits que lui, s’est avéré être inadaptée: soit en traitre, trop fort soit trop violent et sans cesser l’agression, même quand l’autre lui laissait franchement la place.
Pépito a été injustement et profondément mordu (alors que Papillon avait initié un jeu) à la croupe.
Puis Roméo a été violemment mordu sur les dorso-lombaires et sans doute couché à terre vu les traces que nous avons trouvées. Cela lui a valu une boiterie sérieuse et inexplicable (véto: radio, anesthésiant et toute la clique) au postérieur droit.
Boiterie qui faisait penser à un caillou coincé sous la sole, mais non. Cela faisait comme des décharges électriques ponctuelles le faisant presque trébucher.
Pire, dès qu’on essayait de faire marcher Roméo sur le sable, Roméo boitait douloureusement sans discontinuer, c’était un crève-cœur.
Il a finalement pris le van (merci Bernard) pour atterrir entre les mains de l’ostéopathe, le Docteur Chêne. Celui-ci nous l’a remis en place après une longue manipulation.
Grâce à quoi Roméo a pu quitter son isolement après une semaine seulement de repos.
Malgré cela, ultime tentative pour remettre Papillon avec le troupeau de club, et nouvel échec…
En moins de 30mn, c’est après Pirate cette fois qu’il s’est lancé violemment toutes oreilles plaquées, visant le dos. Pirate a retardé Papillon en ruant dans sa fuite. Mais voyant préparer l’attaque suivante malgré l’abdication de Pirate, j’ai craqué, la puissance, la force d’impact ont fait tant de dégâts sur Roméo, Pirate risquait de bien plus gros dommages. Pas question de passer son temps sur les routes à mener des poneys se faire réparer, si tant est qu’ils soient encore réparables…
Il a donc été décidé, après autorisation des divers propriétaires, que Papillon vivrait avec Orion, Sisco et Kindi Boy.
L’intégration s’est faite sans éclat, Papillon a juste essayé d’intimider Kindi, et s’est fait envoyer balader sans tarder. Puis c’est Orion qui l’a un peu vertement prévenu que, non, on n’allait pas copiner comme ça: paf dans les côtes. Ça, c’est fait… Orion a vérifié ensuite que le code était enregistré: il a suivi Papillon, et de temps en temps plaqué les oreilles. Zou, Papillon fuyait alors prestement. Orion, satisfait de ces réponses, en est resté là (lui!), et est retourné brouter.
Ce soir, un jeu s’engageait entre Sisco et Papillon, mais vu la façon dont Sisco avait déjà rappelé au jeunot les règles de communication, je doute que Papillon s’essaye à transformer sans préambule le jeu en tentative de dominance…
Voilà une bonne chose: Papillon va pouvoir continuer à vivre en société! 🙂
Un grand merci aux propriétaires qui ont joué le jeu.
euh, juste une remarque…
le prochain quadrupède qui intègre le troupeau pourrait être une jument??
en même temps, pas de femelles, pas d’histoires de coeur, de séparations douloureuses, pas de conflits d’intérêts,
un relationnel plus calme avec son cavalier, etc…mais à force ils vont finir vieux garçon et moi je suis pour la mixité !!