La semaine dernière, nous avons reçu des dalles de stabilisation pour le sol des paddocks.
Du coup, nous avons immédiatement attaqué la stabilisation des abris des chevaux.
Mettre le terrain à plat, poser les sacs agricoles dessus le sol, rajouter du gravier, poser les dalles, percer partout partout à travers les dalles les sacs afin que l’eau qui arrivera là puisse s’infiltrer, et finir en remplissant les dalles de gravier.
Notre choix n’est pas de garder les abris propres, mais de les avoir suffisamment portants pour que les chevaux ne soient plus dans 15-20cm de gadoue quand ils s’abritent de la pluie et cherchent un endroit où se coucher.
Les dalles ne s’enfonceront pas dans le sol grâce aux sacs. L’eau ne stagnera pas dans l’abri. Et du coup, même s’il y a un peu de saleté (terre ou crottins), même si l’eau et de la terre coulent dans l’abri, ça ne fera plus l’infâme pataugeoire des années précédentes.
La suite des travaux se fera dans le paddock du troupeau afin que nos chevaux trouvent une grande surface portante cet hiver.
Qu’il mangent sans avoir de la boue jusqu’au boulet ou au canon. Qu’ils ne soient pas obligés de s’extirper violemment de cette boue-ventouse au risque de se faire une entorse lorsqu’ils doivent décamper à toutes pattes (en cas de frayeur, en cas d’attaque d’un autre équidé, etc.).
Si le climat est avec nous, cela commencera fin octobre.
C’est une superficie de presque 2500m2 que nous allons couvrir par ces dalles: en effet, la vie de troupeau étant rude, il est difficile d’envisager simplement plusieurs petites zones de nourrissage.
Les chevaux poussent les râteliers de leur poitrail en mangeant et les bougent parfois loin (donc hors d’une petite zone stabilisée).
Bloquer les râteliers me semble inenvisageable techniquement vue la puissance de poussée de certains de nos équidés (TicTac, Eclipse…).
Les plus petits poneys seraient régulièrement chassés des zones stables et devraient se jeter dans les zones glissantes et collantes sans avoir la moindre chance d’échapper au coup de dents (or, c’est eux qui, proportionnellement, s’enfoncent le plus… et c’est avant tout pour eux que ces dalles sont arrivées au club).
Ils sont nombreux, ils bougent beaucoup, les interactions sociales sont riches, en moments paisibles, en temps d’excitation folle, en moments de grogne, comme en colère. La frustration est plus grande quand le climat est affreux.
Il faut donc une grande superficie stable si l’on veut vraiment, pour un si gros troupeau, apporter un réel confort à tout le monde.
Je ne peux que remercier ma mère encore et encore pour le financement de cette immense amélioration dans notre club.
Vous pourrez avoir une pensée émue et reconnaissante à chaque fois que vous approcherez votre cheval sans perdre une botte dans la gadoue. Ou lorsque vous dormirez tranquille sur vos deux oreilles parce-que votre cheval, pendant qu’il se repose (6h/j), peut dormir à l’abri et sur du quasi-sec, et pendant qu’il mange (14h/j) le fait les sabots sur une basse solide qui ne ventouse pas, et ce même s’il a plu durant des semaines.
Un grand merci à ceux qui ont aidé à l’installation des dalles sous les abris!
(Ramona, Stefan, Pascale, Gilles, Didier pour son tracteur-lève-palettes, et Beryl – si 😉 )
oui un grand merci de la part de nos chers doudous (et des cavaliers aussi) qui vont être au sec cet hiver. ça représente beaucoup de boulot, merci pour ces travaux !
Un gros investissement tellement utile et un boulot enooorme et magnifique! Merci!
Hé, sur la photo où on voit la mini-pelle, rappelez-moi le nom du sacripant qui met sa tête entière dans le godet????!!
he j’espère que tout ces équidés seront reconnaissant en s’essuyant les pieds avant de rentrer!!!!!
pff, tu parles! Ils font même leurs crottins dedans! Aucune tenue!