Héra ou le refus de l’embarquement

Située dans la région, la toute jeune Héra devait voyager jusqu’au domicile de sa famille pour y vivre. Malheureusement, après deux tentatives de deux heures, infructueuses, la pouliche (2 ans) n’as pas pu démarrer vers sa future demeure. Rendez-vous d’éducation fut pris pour mi Avril.

La première chose que j’ai notée, en voyant Héra et sa propriétaire faire leurs premiers mètres sous mes yeux, c’est la non communication. Héra n’avait de cesse de réclamer à aller voir, flairer, toucher les objets de son environnement (pourtant riche en stimuli divers). Et, impuissante à se faire entendre, elle a tout simplement monté son niveau de stress : en effet, tous ces objets inatteignables semblaient prendre progressivement une valeur inquiétante.

Alors bien sûr, l’obliger ensuite à aller vers un van alors qu’elle était montée en pression et débordante de frustration, que nenni !

Nous avons pris le temps de lui expliquer qu’elle avait le droit d’aller tout sentir. Elle nous communiquait clairement ce qu’elle voulait flairer. Elle a semblé rassurée d’être entendue, et satisfaite d’avoir pu explorer son environnement.

Nous avons pris le temps aussi de lui mobiliser les hanches et les épaules. Ce bébé peu manipulé et un peu transi de froid a pourtant bien voulu s’appliquer et nous faire plaisir rapidement. Puis l’approche du van a pu se faire.

Du temps, des friandises, laisser explorer, ne pas être pressé.

Héra mange de plus en plus volontiers sur le pont

Un peu d’incitation, beaucoup de friandises, sa curiosité naturelle, sa gentillesse spontanée et hop :

Prochainement, nous ferons une deuxième séance de ce genre. Puis une dernière rencontre sera prévue pour son embarquement et départ vers son chez-elle !

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