Ce vendredi, Andrea vient s’occuper de ses chevaux. Et là, elle vient me chercher pour son Roméo, et elle me montre du pus qui coule du dessous de sa crinière … Jusqu’à l’épaule. Mmmmh … Bon appétit !
Booon … Allez hop, nettoyage, pressage, etc. Bah ma foi, il y a bien l’équivalent d’un bon gros verre, voire plus, qui s’est écoulé comme un long trait de lave visqueux – vous noterez, je ne l’ai pas comparé à de la morve ni à de la crème anglaise pour une fois ! – ininterrompu.
Roméo a perdu en moins d’une minute son flegme et son sens de l’inertie … C’était donc vraiment, vraiment douloureux.
L’eau oxygénée injectée a fait vomir des quantités incroyables de magma purulent, sortant comme de la mousse expansée, surtout jaune-pus et un peu rouge-sang. Andrea a fini seule ensuite le nettoyage de tous ces écoulements.
Sous les préconisations de Pascal Vespertini, nous sommes ensuite allés acheter de l’huile essentielle de lavande aspic. Ça, plus du rescue dans de l’argile, et le tour est joué.
La zone enflammée et indurée est grosse comme une belle mandarine, le corps va avoir du boulot pour détricoter tout cela !
Heureusement, dès ce soir, Roméo semble trouver plus d’avantages à se faire soigner qu’à protester. Les soins vont donc devenir de plus en plus faciles … Ouf !