Le week-end dernier, je suis allée du côté de Castres (précisément à La Bruguière chez Marie-Laurence Saulière, lieu que j’ai particulièrement apprécié) pour retrouver le magnifique Vaïdosso.
Cela faisait plus d’un an que je n’avais eu l’occasion de le recroiser.
Toujours aussi joli cheval, on le sent dans la plénitude avec sa propriétaire…

Les flexions en main à l’arrêt et en marche sont faciles et donc acquises désormais (il a cessé de tout vouloir gober, de se déconcentrer sans cesse, la patience et la compréhension sont là).
Les extensions d’encolure sont existantes (yes! c’était pas gagné) et consistantes la plupart du temps.

Les diverses façons d’aborder un cercle sont acquises aussi (dont le tourner en contre-pli), ainsi que l’épaule en dedans sur le droit (non, pas le droit légal, le droit genre qui va tout droit, donc sur la piste, pas sur un cercle, suivez un peu!).

Par ailleurs sous la selle, le cheval a progressé de manière impressionnante sur ses transitions montantes, il démarre sans qu’il n’y ait plus besoin de mettre la jambe à proprement parler, c’est devenu un pur bonheur (je ne veux pas le dénoncer, mais… c’était loin d’être évident auparavant). Il se porte tout seul, quoi! Et vu la masse, c’est pas du luxe!:-D
Et la mobilité de ses épaules est vraiment changée, de même que la réponse à la jambe pour mobiliser les hanches: on a affaire enfin à un cheval ‘cultivé’, plus coopératif que blagueur, et qui a une large gamme de communication équestre à présent. Du bonheur quoi.

Les axes de travail pour la prochaine fois sont:
– plus d’activité en général, toujours sans le porter – alors pour les non-initiés, non, on ne porte pas nos chevaux sensus stricto, hein… c’est juste quand on les sollicite à chaque foulée au lieu de les laisser avancer suite à notre demande 😀 Et la difficulté pour nous pauvres humains, c’est de réussir à protester une bonne foi quand le cheval ralentit, et surtout pas de redemander indéfiniment l’activité, l’énergie qu’il aurait dû conserver de lui-même!
– la détente au galop avant la détente au trot, dont du galop énergique, à inclure régulièrement, y compris sous la selle… afin que le bonhomme se serve pleinement de son corps au lieu de se retenir pour faire plaisir à sa propriétaire qui s’inquiète de ne pas le heurter (tout le monde prend trop soin de tout le monde 😉 )
– insister sur le fait qu’il doit répondre à l’action de la rêne gauche (voire droite, mais c’est moins fréquent) d’appui en toutes circonstance
– précision des tracés avec lesquels il mégote dès que sa cavalière n’a pas une idée précise de là où ils doivent tous deux passer
– prolonger les temps d’épaule-en-dedans (oups, attention au poids du corps)
– passer les coins en épaule-en-dedans, ce qui implique gérer deux fois des changements d’équilibre latéral en l’espace de quatre foulées
– surveiller qu’il prenne en charge la tension de sa rêne extérieure de lui-même au lieu de passer son temps à le lui rappeler!

On se retrouve dans un mois!
Et je suis sûre qu’il va encore m’épater par ses progrès et sa bonne volonté, comme d’habitude!
(l’habileté de sa cavalière n’est de ce fait plus à démontrer 😉 )