Crapauds et Grenouilles: pontes généreuses

Avec la pluie incessante des dernières semaines, et malgré notre vigilance, des crapauds et/ou grenouilles ont réussi à pondre dans la mare et hors de la mare.

En effet, l’eau est restée présente dans tout le club (voire la France, soyons honnête) trop longtemps sans jamais s’assécher.

Les oeufs hors mare ont été collectés et déposés au bord d’un lac, sauf une gangue qui a été pondue deux ou trois jours avant assèchement, avant que je puisse m’organiser pour les transporter.

Les oeufs de la mare, eux, ont été en grande partie récupérés et déposés au bord du même lac. Et dans un autre.
Malheureusement, la pluie avait fait tomber une eau assez sale. L’eau de la mare est donc restée trouble, nous empêchant d’en voir le fond. Il y a visiblement pas mal de pontes qui nous ont échappé… Et pourtant, on en a récupéré, des centaines et des centaines d’oeufs! La famille d’Olwen en a transporté, des seaux et des seaux pleins de ce caviar de batraciens!

Ce sont donc des centaines et des centaines de têtards que nous avons vu grouiller en même temps sous nos yeux incrédules (nous pensions vraiment avoir récupéré tellement d’oeufs, presque tous les oeufs…).

La chasse au têtards s’est avérée quasiment impossible. Ils sont trop nombreux, vraiment… Alors à contre-coeur, incapables de les laisser mourir de déshydratation, nous avons commencé à remettre de l’eau dans la mare depuis qu’il ne pleut plus.
Ajouté du foin en surface afin qu’ils trouvent de l’ombre. Et que la décomposition des végétaux les nourrissent.
Remis les têtards dans la mare pour ceux qui étaient emprisonnés dans de petites flaques, afin qu’ils ne finissent pas lyophilisés.
Et observé passionnément leur évolution.

Cela fait quinze jours environ qu’ils sont nés. Ils sont désormais réactifs:
– ils fuient à notre approche,
– ils se laissent moins facilement emprisonner dans les petits trous d’eau (merci les chevaux d’en avoir fait sur les bords en allant boire, ah j’te jure!) quand l’eau se retire et que nous tardons à remplir.
Nous passons moins de temps à les sauver 😀

Le corps parfaitement oblong des jeunes têtards commence à devenir plus cabossé, les pattes ne sont donc pas très loin d’apparaitre.
Nous ne voyons toujours pas le fond de la mare, d’autres pontes ont dû avoir lieu depuis.
Cependant, je ne comprends absolument pas comment tous ces têtards peuvent cohabiter dans un espace aussi restreint!

L’année où nous avions eu la même configuration, un héron était venu faire une razzia dans la mare.
Espérons, pour eux, qu’il n’en sera pas de même cette année…

Cependant, s’ils restent aussi nombreux, je me vois mal courant partout d’ici quelques temps.
Pas même pour cueillir tous les bébés crapauds en quête de grands espaces, et les mettre à l’abri du soleil, de nos va-et-vient, des autres animaux.
Mais je me vois encore moins marcher sans faire attention et beurk, en écraser quelques-uns à chacun de mes pas… 😮
Bon, nous verrons bien…

C’est quelque part assez chouette aussi
…de se dire qu’on permet aux crapauds communs, espèce en voie de disparition, d’avoir une chance de se reproduire et de survivre chez nous… peut-être…

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