Les soins de lundi

Nous avions déjà fait voir mes chevaux (Dylan, Eclipse, Vénus, Sendre), Arob@se, Pompon (et son célèbre “Laisse-moi, j’ai pas besoin de tes soins. Je suis ni vieux ni handicapé, remettez-moi dans le sable avec les enfants”) Opium pour laquelle le soin n’a pas ‘tenu’, et Pirate.

Hier après-midi, M. Vespertini a commencé une série de soins auprès de notre cavalerie de club.

Sont passés entre ses mains ou sous ses yeux:

– Dylan, a été vu cette fois-ci différemment, sous ma selle. Enfin, je dis ma selle, mais c’est ma selle conseillée par Eugénie Cottereau. 😉
M. Vespertini nous a fait travailler activement (je veux dire, nous a demandé de nous mettre en situation de travail et de vraiment faire comme quand on bosse fort et précis, varié, avec des mouvements latéraux, du saut, des variations rapides d’équilibre), et petit à petit il a cerné notre fonctionnement. Il m’a demandé de mettre en place de nouvelles visualisations mentales (des histoires de circuits électriques passant le long des vaisseaux concepteur et gouverneur, un truc bizarre quoi 😉 ).
Très instructive, cette nouvelle approche avec M. Vespertini, je vais m’y pencher rapidement à nouveau, sans oublier pour autant les précieux conseils de Mme Lombardini….
A ce propos, merci à Florence Lombardini d’avoir fait plusieurs séances précieuses et difficiles avec moi (oui, les visualisations, le ressenti profond, c’est pas trop trop dans mes habitudes…), patiemment, pour décoincer mes perceptions et notre couple et avancer sérieusement les soins avec Dylan!
Cette séance de soins du jour était donc aussi très intéressante car j’ai pu tester sur des figures précises, dans le feu de l’action, le maintien de ma concentration et l’anticipation de mes visualisations. J’ai eu un Dylan presque parfait, comme cela arrive finalement assez rarement 🙂

– Disco a été vu, avec un diagnostic immédiat d’arrière-main coincée (énergétiquement) et ses manières de ‘clown avéré’, avec son corps un peu bloqué sans doute suite à un vieux choc sur l’arrière de la cuisse droite.

– Arob@se a été vue de nouveau pour aller plus loin dans la gestion de ses colères. Cette fois-ci cela a débouché sur les émotions contradictoires liées à des peurs héritées (tiens, on se souvient de sa maman si angoissée pour tout!) et sa capacité à s’imposer, mais du coup de façon excessive par manque d’assurance, son envie d’être juste et simple et son besoin de crier son existence malgré ces peurs héritées.
Elle s’est comportée comme une jument Sage. Tellement mature déjà lors des soins!

– Guismo… et son envie de disparaitre, de ne pas se faire remarquer pour ne pas se faire violenter ni moquer par les hommes, les femmes, les ado, les grands enfants, et peut-être aussi par les chevaux. Son corps est marqué (énergétiquement) de violences reçues. Qu’elles aient été fortes ou légères, lui les a vécues très très violemment. Il se pense inutile, moche, minable, etc. Les doigts de Pascal sur ce magnifique et petit poney délicat ont créé des réactions immédiates de repos profond, comme s’il venait faire un câlin réparateur entre ses bras et se donnait de tout son être à cette douceur.

Les amis, qu’on soit bien d’accord: je pense que je vais être particulièrement intolérante sur tout propos désobligeant envers notre généreux poney sensible: veillez donc particulièrement à ce que ceux qui vous accompagnent ne se permettent pas de rire de sa taille, quand bien même ce n’est pas méchant.
M. Vespertini pense, espère que Guismo va doucement modifier son comportement face aux autres poneys dans les jours à venir. Je le souhaite; profondément. Vraiment.

Aucun poney, aucune personne, ne mérite qu’on se moque de son physique, ni de son comportement, dans le but de se faire mousser ou de décharger son envie d’écraser l’autre (à moins que ce soit un jeu partagé gaiement; mais là ce n’est pas le cas). Ni même par habitude, par saillie humoristique, ou par réaction spontanée. Vraiment.
Il est si doux, notre merveilleux petit poney généreux, vif et sensible.
Il a passé plusieurs années à fuir prestement en nous voyant arriver sur lui, j’ai passé des heures et quelques kilomètres au total à lui montrer qu’on pouvait être à ses trousses sans lui faire de mal. Et malgré son violent désir de fuite, à chaque fois qu’il a été mis en liberté, il est souvent venu de lui-même s’endormir sa tête contre notre jambe, juste derrière elle ou sur son côté, profondément… comme un enfant terrorisé qui pourtant cherche la présence et le réconfort… nous incitant parfois à rester immobiles des dizaines de minutes à ses côtés pour ne pas perturber son sommeil…

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2 pensées à propos de “Les soins de lundi

  1. Triste d’imaginer qu’il se dévalorise à ce point… LUI, inutile, moche, minable? Il est certainement pas ça. On continuera à lui dire qu’il est merveilleux, à chaque fois qu’ on le croise. :inlove:

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