Il était une fois un jeune chien naïf et fougueux, plein de bonne énergie et d’inconscience…

Il était une fois (la même fois, sinon c’est pas drôle), un jeune cheval, fougueux, plein d’énergie, de joie de vivre et de soif de liberté vers ses copains (bref, un cheval échappé et content de s’être échappé).

Cette fois-là, ils se sont retrouvés nez-à-nez.

L’un pensant rabattre l’autre joyeusement, l’autre sachant trop bien ce que c’est que d’être bloqué, et sérieusement décidé à ne pas l’être.

L’autre allonge nettement sa foulée et la fait atterrir pile sur le Berlioz ¨- qui n’a pas songé une seconde céder la place, pourtant dieu sait qu’on y travaille, à le virer tout le temps quand il est par nos jambes… mais pour être honnête, cela fait quelques fois que je dois redire aux cavaliers de le pousser eux aussi ces derniers temps, c’était un signe de dégradation de son respect.
Et un Berlioz tout plat, son ventre écrasé sous un antérieur…
Mais le cheval ne s’est pas arrêté net, s’est réorganisé dans sa foulée, s’est tourné et paf, un coup de postérieur qui envoie le joli chien de dessin animé dans les airs, plié là-haut dans une position incongrue et pas très anatomique…

Pascale rattrape Berlioz, vérifie pattes et côtes, zou il se monte tout seul dans la voiture et en route pour le vétérinaire et l’échographie. Bon, aucun organe éclaté, fissuré ni rien.

Et un chien tout en forme qui n’a cessé de jouer de la soirée.

Ouf…

C’est ballot, la veille, il venait de passer entre les mains de l’ostéopathe!