Le jeune Bambou, du haut de ses cinq ans, pourtant né au bon endroit et aimé par sa propriétaire, a joué de malchance en croisant de mauvaises personnes ou de mauvais concours de circonstances dans ses premières années de vie.
Maltraité ou accidenté diversement (voire gravement), ce grand bonhomme est d’une incroyable gentillesse.
Oui mais… Oui mais il peut tout-à-fait décider que suivre en longe ne lui sied pas, zou, il fait demi ou quart de tour, et ciao!

Surprenant, embêtant puis désespérant, ce cas est devenu tellement handicapant que sa propriétaire ne savait plus comment s’y prendre avec lui sans qu’il se retrouve libre comme l’air à chaque fois qu’il le décidait.

Je ne vois pas pourquoi je parle à l’imparfait, car c’est encore le cas bien sûr.

Bambou (ou Choupinou pour les intimes), est arrivé au club dimanche matin dernier.
Depuis, on commence la mise en place des codes dont on aura bientôt besoin.
Comme nous faire face et revenir.
Oui, car quand un cheval arrache la longe des mains des personnes les plus motivées et costauds, on ne peut plus que:
– invoquer les dieux
– attendre que l’animal sauvage et buté veuille bien revenir
– demander au cheval de revenir.

Dans cette troisième option, cela implique que le cheval sache ce qu’on attend de lui. Bon, pour le moment, tout se déroule bien!
Un peu de stress ce soir, des tourners mal gérés ou des gestes trop brusques, et zou, voilà Bambou légèrement boiteux.
Rho mince!! Pfff… Espérons que ce soit juste un petit faux mouvement sans conséquence… Pas de point chaud, pas de gonflement. Boooonnnn. A suivre, c’est dommage, on commençait à entrer dans une communication un peu plus aboutie depuis deux soirs…
Mais ça va se faire! 🙂