Coup de folie chez les z’équidés!

Ces derniers jours, le climat nous joue des coups pendables.
Sec et chaud comme lors d’un agréable printemps (même les plantes s’y trompent et commencent à peine à laisser éclore les bourgeons), puis pluvieux, ou venteux, couvert puis chaud à nouveau, ensoleillé…
Les chevaux transpirent parfois à ne rien faire dans leur paddock, n’osent pas trop bouger d’ailleurs sous le soleil, profitent de leur terrain sec, y galopent, y dorment comme des bienheureux, ne mettent toujours pas la dernière couche de poil d’hiver…

Et puis l’inactivité prolongée n’étant pas leur fort, à la moindre fraîcheur…
Pensez bien: les pluies froides et venteuses de vendredi les ont tenus immobiles, alignés ou entassés, désespérés, croupe aux intempéries.

Alors à chaque accalmie, le trop-plein d’énergie accumulée ces derniers temps, plus la sensation de froid, plus cette sorte de refus du changement – oui, on se fait vite au confort – et zou, nous les v’là à fond, en ruades, en jeux vifs, queue en panache, soufflant, ronflant et renâclant leur émoi (oui, courez vite revoir vos cours de Savoir 1 sur les signaux de communication).

Et à l’averse suivante, vite rangés comme des sardines dépitées et incrédules, tout figés de froid, n’attendant que l’accalmie suivante pour exhiber leur frustration de cet épisode inacceptable et leur joie qu’il soit fini.

Vous aimez ? Partagez !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

 

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.