Cette mise au troupeau aura certainement été une des plus longues que j’aie connu.
Mais cela semble être fait.
Il y aura des réajustements sans doute dans les mois qui viennent, mais j’espère que la période à risque est derrière nous.

Dylan se croyait le maître du monde puisqu’aucun cheval, individuellement, ne s’était permis de lui tenir tête ou même de s’imposer (sauf Añeca peut-être).
Le jeu n’en valait pas la chandelle pour nos doudous, en fait.
Sendre ne voyait pas pourquoi il aurait eu à prendre la dominance sur Dylan alors qu’il n’y avait aucun enjeu et que son troupeau était au loin, à deux clôtures de là.

Dylan, fort de sa nouvelle expérience de grand malabar (dans son lieu de naissance, il était presque le plus petit), s’est senti pousser des ailes et a mordu à tout va sans discernement d’âge, d’hormone, et sans retenue.

Mais au sein du troupeau…
Au sein du troupeau pardi, les règles changent, les intérêts sont tout autres.
Se faire remettre en place vertement (mais sans acharnement, merci Sendre, merci Eclipse) alors qu’on pensait être dominant, ça laisse pantois un peu. Puis ça veut dire se faire botter sans y croire, donc se faire toucher, se refaire botter en étant indécis, donc se pousser mais trop tard, etc.
Et Dylan, qui doit depuis calculer qui il peut approcher, qui il doit éviter, a le coup de dent beaucoup moins leste… Ce qui n’est pas pour me déplaire. Comme quoi, le laxisme initial de ses congénères avait laissé champ libre pour ses excès mordeurs…
Il a revu sa copie et est beaucoup plus poli du mandibule! Merci Dylan!