Tout d’abord, nous avions commencé doucement, en le mettant avec Dylan dans un paddock à part.
Sans encombre entre Dylan et Panama puisque Panama est prévoyant, prudent et leste pour éviter quelque menace que ce soit.

Puis nous avons ajouté un cheval ou poney à la fois, plus ou moins longtemps.
Au final, Dylan et Panama ont rencontré individuellement tous les équidés du troupeau, sauf TicTac et Opium.
Systématiquement, Dylan était dominant(oui, même auprès de Sendre, et peut-être auprès d’Eclipse mais là, c’était moins facile à voir; indéterminé serait plus juste), et Panama dominé (sauf avec les plus petits, et les femelles en chaleur).

Nestor a eu un faible pour Panama. Une sorte de gentillesse, de sympathie spontanée.
Vitamine, Vidji et Youpi l’aiment bien, voire beaucoup; voire beaucoup-beaucoup pour Vitamine.

Et puis les jours J sont arrivés.
Nous avons introduit la paire Panama-Dylan dans le troupeau.
Trois demi-journées de surveillance intense.
Et beaucoup de remue-ménage.

Ce n’est plus pareil, de croiser ces deux chevaux dans un paddock isolé: une fois que le troupeau est réuni, et qu’on y inclut des Pas-Du-Clan, chacun est en émotion vive: Untel ne tolère pas d’étranger auprès de son meilleur ami, Trucmuche n’accepte pas qu’on s’approche d’une jument pourtant plutôt rejetée jusque-là (oui, mais elle fait quand même partie du clan), Pomponnette est amoureuse d’un coup d’un seul et quitte son clan coûte que coûte pour ce nouvel amour, etc.

Résultat actuellement:
Dylan a reporté à plus tard son intégration au troupeau, les tensions étant trop vives en sa présence (et nous avons besoin de garder le bénéfice de*u travail de l’ostéopathe passé ce mardi).
Panama n’a plus quitté le troupeau depuis lundi et y est sans Dylan depuis mardi matin.
Il est suivi sans faille par Vitamine.
Vidji le tolère absolument, Pirate, Galopin et Guismo aussi: ils le respectent et sont dominés mais sans le craindre.
Nestor s’est senti obligé de l’écarter clairement mais sans réelle violence, maintenant qu’il y a les juments en jeu.
En revanche, Polisson est impitoyablement intraitable et obstiné dans l’idée de faire partir Panama loin-loin du Clan.

Panama n’a qu’une seule trace de morsure sur le côté droit (on ne sait qui en est responsable), ce qui est bien peu en rapport du nombre de personnalités dans ce groupe.
Des individus venus au monde dans le troupeau ont plus de marques fraiches sur le corps que le brave et prudent Panama…

Fait fort contrariant, Panama n’a pas bien-bien compris l’idée farfelue de faire le graaaand tour du parc pour accéder à ce qui est de l’autre côté de la clôture.
Alors il a sauté la clôture intermédiaire. Si.
Il est fort hein?
Bon, il l’a aussi traversée sans sauter… Pascale l’a donc réparée.
Et réhaussée…
Donc, depuis, Panama meurt de soif ou de faim – au choix – selon où il se trouve…
Nous allons donc instaurer un aller-retour pour le troupeau, une à deux fois par jour, jusqu’aux abreuvoirs depuis les râteliers, jusqu’à ce que l’on soit sûr que la nouvelle recrue sache comment s’y prendre!