Depuis que le troupeau habite partout dans son immense paddock, il devient difficile de l’observer en dehors des moments de repas.
Or, les plaques de peau à nue (donc poils arrachés) voire abîmée, sont plutôt fréquentes depuis un mois.

Les bobos sont réguliers, et il nous est délicat de savoir lequel des garnements a ainsi gratifié son congénère d’un coup de sabot ou d’un coup de dent.

Des tensions fortes voire des disputes éclatent régulièrement entre Upsie et Roméo.
Et Roméo, bien que dominé, ne cède pas facilement son espace, obligeant la jeunette à passer à l’acte et à risquer une blessure. En effet, Roméo vise mieux qu’Upsie, et si elle sort presque toujours victorieuse de la rixe, elle est souvent abîmée lors de ces affrontement.

D’autres tensions existent entre Upsie (encore elle!) et Arob@se. Curieusement, Arob@se, toute posée qu’elle soit, est capable d’un lent mais redoutable coup de pied. La tactique d’Upsie est de taper le plus vite et le plus souvent possible avec force couinements. Celle d’Arob@se, sous la salve de coups, douloureuse et sonore, est d’ajuster le tir calmement et de faire mouche.
Ceci a l’air de déstabiliser durablement Upsie! Cette dernière, à présent, fait mine d’entamer le combat, voire tape une fois, mais dès qu’Arob@se arme son pied, elle fuit lamentablement devant cette ‘enfant du troupeau’.

J’ai vu Vidji s’effacer prestement devant Végas. Ceci n’a pu se mettre en place sans éclat, mais je n’y ai pas assisté…
Végas laisse sans discuter sa place à Arob@se. D’ailleurs, Végas est un peu comme Upsie: elle tape vite et plein de fois avec hargne. Cette tactique de combat est donc anéantie par le calme et la précision d’Arob@se (et sa capacité à résister à la douleur comme à l’inquiétude).

Sendre, lui, reste égal à lui-même: morsure sans concession à tout flanc qui passe à sa portée. Voire coup de pied et course-poursuite brève envers tout impudent venant trop près de lui à l’heure de la distribution du repas!

Polisson est encore plus mal-aimable, poursuivant bien trop longtemps ceux qu’il a dans le nez, mais se rangeant sans discussion face à ses dominants. Pleutre! 🙂