Bluenam a fait la connaissance d’Ubac

Bluenam est pot de colle Bluenam persiste à se montrer impoli Ubac recule sur Bluenam Ubac explique à Bluenam le contact naso-nasal
Ubac met en place la hiérarchie Bluenam cède sa place Bluenam cherche enfin une relation polie et amicale

Ci-dessous l’historique avant d’en arriver là…

Notre nouveau et jeune pensionnaire a passé son mardi après-midi et son mercredi à guetter les copains, à trotter en tous sens dans le rond de longe, à appeler, à interpeler tous les passants, à courser pigeons, chienne et moutons (puis à attendre que les moutons soient assez sympa pour revenir car mieux vaut un mouton que rien!).
Autant dire que le petit bonhomme n’est pas très très content d’être socialement isolé de ses congénères.
Il semble dire “Otez-moi ces clôtures que je vous montre de quoi je suis capable!”
La bonne blague!
Il a vécu avec sa maman et ses deux copains-souffre-douleur-shetlands.
Une maman dure, mais sans méchanceté.
Deux poneys tout doux et de toute façon dépassés par l’énergie bouillonnante du jeune imbécile qui ne rêve que batailles et jeux de mâles virils…
C’est de son âge, et de son espèce. Euh… non, pas de comparaison hâtive avec nos adolescents et jeunes adultes, nous les humains sommes bien loin des frénésies hormonales des vulgaires chevaux, bien sûr!

Donc, Bluenam veut aller en découdre. Prouver qu’il ne fait pas bouger que deux pauvres Shetlands mais la terre entière! Qu’il est inépuisable au jeu! Qu’il a plus d’un tour dans son sac! Que… mince elle est où maman pour un petit coup de tétée hein? Damned, vous avez vu la jolie jument qui passe là-bas?! Et ces poneys là qui ressemblent à mes copains… Tiens, ils sont tous collés à un petit d’homme… Mince, ils s’en vont tous. Houhouhou les copains revenez! Ouh là! Un cheval qui bouge là-bas, je veux aller le voir, jouer avec lui ou me battre mais pas trop! Hé, bonjour l’humain! Tiens ils sentent une drôle d’odeur ces poneys pleins de laine…

A ce rythme-là, il va perdre de l’état même en mangeant plus que sa ration, le petit bonhomme!

Alors on lui a prêté Ubac.

Quelle émotion!
Bluenam a foncé droit sur lui comme si c’était évident qu’il fallait se jeter sur lui…
Ben oui, parce-que dans la vie de Bluenam, il y a deux catégories de chevaux.
En 1/ il y a maman qui se fait respecter mais quand même c’est une maman
En 2/ il y a les jouets

Dans le regard d’Ubac il y a eu comme un moment d’incompréhension, d’inquiétude…
Un cheval étranger qui ne procède pas prudemment aux rituels de flairage et de contacts est:
– soit un fou
– soit un cheval terriblement bagarreur et sûr de lui

Heureusement, Ubac a rapidement senti, au cours de la valse de mordillements, envahissements, escalades à peine polies qu’il a subie en peu de temps, qu’il avait affaire à un tout fou de première classe.
Et une ruade claire sans toucher.
Et deux.
Et une avec toucher net, précis, sans violence.
Et ainsi de suite, Ubac présentant patiemment ses fesses à l’envahisseur aux mille excès.
Fesses que Bluenam essayait de croquer avec plus ou moins de délicatesse, puis paf, un coup de pied clair, net, sans violence…
Arrêt des excès de Bluenam puis reprise des contacts exagérés.
Quelle patience cet Ubac!
Un vrai gentleman patient mais ferme.
10mn de ce jeu épuisant plus tard, Bluenam a tout-à-coup abandonné sa veste de jeune casse-cou, et est enfin venu flairer les naseaux d’Ubac.
Et zou, une bonne dose de snapping en cadeau.
Alors Ubac a entamé la procédure officielle de mise en place de la hiérarchie.
Bluenam s’y est volontiers prêté, snapping et évitements de contact en guise de soumission.
Puis il s’est posé. Calmé.
Un chef, un vrai bon chef, y’a que ça de vrai pour poser les bagages et trouver sa place…

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