Agadir et le cabrer

Notre facétieux petit pur sang Arabe a livré une partie de ses secrets. Avant de cabrer, il met la tête à gauche puis se jette sur son épaule gauche et se met debout si on tente de rectifier ce mouvement a posteriori (= après).
Pour qu’il ne trouve pas le point de départ du cabrer, il suffit (oui bon c’est facile de dire ça, je sais), de maintenir son encolure bien droite voire s’il insiste ployée un peu à droite. Tout en lui demandant de mettre du poids sur l’épaule droite, ou au moins en lui interdisant d’en mettre plus sur la gauche. Rêne de flexion droite et rêne d’appui gauche. Le tout avec des demandes moelleuses pour ne pas provoquer de durcissement de sa part.

Bref, cela demande de la part du cavalier d’être très attentif dans les situations où il cabre habituellement et de faire pour autant des demandes précises, vives et souples… (pas la moindre épaule ne doit dévier de la ligne droite!). Ce qui sous-entend d’ailleurs de travailler ces gestes et les autres (flexions et reports de poids divers) en carrière afin qu’il reste attentif, disponible et ne commence pas lui aussi à connaitre notre tactique pour s’en déjouer!

La propriétaire d’Agadir a testé un départ en balade avec moult arrêts, démarrages, etc. Et hormis une fois où il a amorcé le début d’un embryon de cabrer (inattention vite rectifiée de la cavalière: un carrefour, une voiture…), Agadir n’a pas cherché à se mettre debout, ni à protester sur le fait de s’arrêter puis redémarrer en quittant le club ou en y retournant.

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