Le mors expliqué au cheval

Si Monsieur Karl en parle tant, c’est que c’est loin d’être entré dans les mœurs.
Il me paraissait pourtant évident qu’il n’est absolument pas question de monter sur un cheval s’il n’a pas d’abord compris que le truc en fer dans sha bouche ch’est pour lui shujjérer des jindications à shuivre.
Shi çha agit grand vers le haut à droite, faut mettre le nez à droite; shi çha agit grand vers le haut à gauche, faut mettre le nez à gauche et shi çha agit vers le haut des deux côtés, faut sh’arrêter voire reculer, shans crishper les mandibules.
Mais, en ayant fait tout ça, j’étais encore loin d’avoir tout et bien fait…

Ce que je n’avais pas du tout intégré dans l’éducation au mors, c’était d’être de suite exigeant quant à la hauteur de nuque et le fait de ne pas laisser le bout du nez du cheval plonger (fermeture de la nuque, angle entre la tête et l’encolure). Avant lui, Monsieur Belaud m’avait heureusement déjà sensibilisée à la décontraction de la mâchoire du cheval quelle que soit la position de la tête.

Solune est le premier poulain à faire les frais du premier stage passé auprès de Monsieur Karl. Monté en licol depuis son débourrage, il n’a eu le filet que quelques fois, quelques minutes à dizaines de minutes, juste afin de l’habituer – sans la moindre action – à avoir la bouche encombrée de ce morceau de ferraille inexpulsable.
Il lui est pourtant vite apparu évident qu’il devait relâcher la mâchoire inférieure à chaque action sur le mors, et évident qu’il devait garder la nuque ouverte. Sa cavalière a réitéré en selle à l’arrêt, sans la moindre anicroche. Le reste du cours s’est déroulé en licol. 😉

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