Cette fois, c’est la petite Cannelle qui vient d’arriver, mais la décision est prise de la renommer. A vos claviers, donc: nous attendons vos propositions de prénoms commençant par T (puisqu’elle fait quatre ans cette année d’après ses papiers, à ce que je vois: il faut ouvrir l’enquête, on m’a dit qu’elle avait trois ans).

En attendant, nommons-la arbitrairement Toastinette.
Elle était enfermée ce matin dans un bâtiment avec

– sa mère Tulipe,
– sa grande sœur Sissi,
– son demi-frère Ah! Galopin de ma Pature; si,
– son neveu Ah! Prince Dadou; si,
– et son beau-père Petit Roc (3 ans donc devrait se nommer Upetit Roc).

Voici donc notre bâtisse remplie de petits poneys tous pie et poilus. Dont un seul nous intéressait. Avec le van, ouvert à l’entrée, qui attendait son chargement patiemment.
Va-t’en décoller Toastinette de son troupeau!
Ah, ça, Petit Roc, lui, il voulait bien venir! Et même Sissi, qui est passée un peu vivement et qu’il a fallu presque empêcher de monter dans le van accolé à la bâtisse. Tulipe, elle pleine et à terme, se tenait à l’écart et ne bougeait pas, tant son ventre lui pesait…
C’est donc une Toastinette nantie de deux marmousets qui sont passés vivement en direction du van avec une monitrice boiteuse à leur suite. Toastinette a hésité un instant, le propriétaire n’a fait ni une ni deux, bing bang boum, des tapes juste efficaces au fesses, qu’elle s’inquiète juste assez pour chercher à fuir cette sensation surprenante, et zou, elle a choisi de sauter dans le van. Les deux poulains eux ont prestement fait demi-tour et vite, on a fermé les portes du van, en laissant la ponette étonnée en liberté dedans.
Le voyage se passe bien et nous voilà arrivées au club…
Évidemment, il faut effectuer l’opération inverse, à savoir extraire Toastinette du van et la mettre en box… Plus facile à écrire qu’à faire, surtout avec une ponette qui ne connait pas le licol et encore moins les actions que l’humain peut faire dessus !
Il a fallu rien moins que trois personnes pour convaincre miss Toastinette Treuil de se diriger vers l’intérieur de la bâtisse… C’est tout juste si l’on ne voit pas encore dans la cour du club les tranchées causées par les talons des humains arc-boutés sur les longes et trainés sur plus de 20 mètres