Il m’est arrivé l’histoire suivante il y a quelques jours.
J’étais devant le hangar à foin.
Une hirondelle est venue me passer au ras de la tête, si près que l’air sur laquelle son aile s’est appuyée a soulevé ma frange et fait vibrer mes tympans ! 😳
Je ne l’avais pas vue venir, je l’ai suivie des yeux puis suivie tout court.
Elle est entrée dans l’étable et s’est posée.
L’Hirondelle au plastron rouge. Plus petite que les autres, si facilement reconnaissable.
Il a été veuf mais alors papa d’une couvée de six petits de l’an dernier.
Hirondelle qui, épuisé, me laissait nourrir ses bébés sous ses yeux sans crier alerte ni les abandonner non plus.
J’ai eu comme un gros noeud de reconnaissance au ventre.
Allez, go go go, ce ne sont que des animaux, hein … J’avais des attestations à faire, du foin et du grain à donner, des chevaux à travailler. On sera sentimentale (que dis-je, sujette à sensiblerie) plus tard.