Voici un couple, Céline et Vaïdosso, que je suis de loin en loin, et que j’affectionne particulièrement pour la raison suivante: malgré le peu de travail qu’ils ont concrètement le temps de faire ensemble, leur évolution reste immuable. Leur lien est profondément ancré, par-delà le perceptible, ils sont juste une évidence.
Et encore une fois, j’ai pu admirer les progrès effectués par ce couple depuis la journée Portes Ouvertes à l’écurie (début Septembre).
Vaïdosso se porte tout seul désormais (non, il se portait déjà tout seul, hein; et heureusement, car c’est un beau bébé! je voulais dire: il avance tout seul, c’est une expression équestre, vous voyez…), est plus généreux dans les mouvements, accepte de rester sur une figure ou une allure précise (activité, amplitude…) plus longtemps. Les mouvements latéraux deviennent aisés.
A partir de ce stade, je considère que les mouvements latéraux ne seront plus un problème. Ce qui en général vpeut poser problème dans un couple, c’est la liberté que prennent les chevaux avec nos aides sous prétexte que nous sommes concentrés sur ledit mouvement latéral… et dès lors, les réponses sont moins bonnes, le cavalier perd confiance en ses demandes, pense ne pas être compris, etc. Il ose moins, le cheval ose de plus en plus faire la sourde-oreille.
En réalité, ce n’est pas le mouvement latéral que le cheval ne comprend pas, mais bien la nécessité de continuer à répondre aux demandes basiques (mouvement avant, fidélité de réponse à la main pour mener ses épaules ici ou là, légèreté au pli, et tension de la rêne extérieure). Et dès lors ses réponses se détériorent sacrément… et on rentre dans un cercle vicieux.
C’est donc sur ce sujet surtout que s’est axée mon attention: que le beau, le magnifique, le généreux, le trop-plein-d’amour Vaïdosso, réponde et réponde bien, prestement, sans obliger Céline à agir fort ni longtemps.
On a bien ajouté des connaissances techniques, comme le fait qu’une rêne d’ouverture extérieure fait rentrer les hanches et/ou fait sortir les épaules (donc nécessité de garder cette rêne tendue, si si). On a pu expérimenter l’utilité de cette rêne pour inciter le cheval à partir au galop sur le pied intérieur. On a aussi vu le fait de mettre les aides dites d’incurvation en place, de garder le poids du corps orienté dans l’axe du déplacement, d’enchainer les transitions galop-trot-galop dans certaines conditions pour aider Vaïdo à trouver une nouvelle amplitude de trot, d’amorcer les transitions montantes dans les déplacements latéraux pour faire garder son attention et son impulsion au gentil Vaïdo, etc.
La suite l’année prochaine. Et si vous voulez des savons Vegans, n’hésitez pas, Céline, le savon, c’est son dada… Son entreprise se nomme Free Mousse 😉 (si, elle a osé)