Zanca a fait sa première séance tout fraichement.
C’est un retour au travail en carrière qu’il vit là.
Et notre première préoccupation a été immédiatement que ce cheval se porte seul en mouvement. En effet, Zanca attend sagement pour faire chaque pas que sa cavalière le lui dise. Comme un pantin, lobotomisé de sa propre initiative et force de vie. Boudu! Quelle honte, alors qu’il a une cavalière aussi aimante et attentionnée! Garnement va!
Dès qu’il a été mis dans l’idée de son nouveau contrat (on passe de “Zanca, fais l’effort d’avancer encore s’il-te-plait” à “Zanca, avance tout seul sans rien changer tant que tu ne reçois pas d’indication contraire, bravo”), sa cavalière a pu libérer son corps, le détendre et de fait, ressentir…
Ressentir les mouvements de la selle au pas comme au trot.
Se laisser emmener en (re?)découvrant les mouvements que les jambes du cheval impriment à son dos, donc à la selle, donc au bassin du cavalier.
L’isopraxie en est donc à ses balbutiements dans ce couple, ainsi que la notion de contrat d’allure.
Mais c’est déjà prometteur!