Que ce soit en main ou sous la selle, Féfée montre de plus en plus d’aptitude à la concentration et à l’écoute, comme si doucement la relation à un humain-guide (pas juste un pote de chambrée dont on apprécie les discussions, etc.) avait un sens.
Bien sûr qu’elle trottine régulièrement. Bien sûr qu’elle s’arrête d’un coup d’un seul et réclame la grattouille à l’oreille. Bien sûr qu’elle exagère. Bien sûr qu’elle déconcentre encore son meneur. Mais plus tant que ça. Et les exercices semblent prendre de l’importance dans leur exécution à ses yeux.
Dans ses apprentissages, on trouve donc une capacité d’écoute sur le rythme demandé, et ça, c’était pas gagné.
Ainsi que, depuis peu la découverte de la réponse ‘précise’ à la rêne d’appui (orientation de l’encolure, report de poids d’un antérieur sur l’autre). Et ma foi, cela la concentre tellement (je pense que ça l’intrigue et l’amuse de découvrir comment répondre à ces tensions de rênes) qu’elle en oublie de foncer…
🙂
Et je commence à ressentir en elle une sorte de fierté intérieure quand elle trouve la bonne réponse (mobiliser ses épaules au lieu de tourner comme bon lui semble 😀 ). Mais qu’est-ce que ça la fatigue! Petite puce…
Cette sorte de “fierté intérieure” du cheval qui trouve la bonne réponse est un cadeau inestimable. Quel plaisir de rencontrer une enseignante qui connaît et donc recherche cette clef ! Pour le cheval, il s’agit d’une nouvelle voie de communication, une langue étrangère qu’il découvre. Oui, c’est crevant pour lui, le cavalier doit en tenir compte. Merci pour tes textes Ghislaine, j’adore.
Merci Michèle pour ce commentaire enthousiaste. Je vois que nous sommes encore une fois sur la même longueur d’onde 😉