Mélanie a pris à cœur cet été de s’occuper de Cody, quelques fois secondée par Lena, parfois avec quelques indications de ma part. Mais elle et lui ont avancé dans leur relation et la confiance a gagné Cody, et il en a découlé plus de calme aussi.

Parallèlement, Cody a été introduit dans un groupe de chevaux mâles (il a fait quelques semaines non concluantes avec Kizzy, ce qui était quand même mieux que d’être seul), et il a enfin pu jouer, s’exprimer, s’épanouir dans son développement de jeune cheval. Il s’avère être très prisé comme compagnon de jeu par Sisco et Quartier, qui ne sentent pas leur virilité être remise en cause par le jeune pie…

Le résultat est tel que ça y est, on a pu aborder le montoir sans que cela ne soit trop angoissant pour lui. Et il a goûté quelques foulées de pas puis de trot sous la selle (pas tout en une seule séance bien sûr). Mélanie reprend de nouveau seule cette aventure fantastique qu’est l’explication des premières aides en selle.

Sachant que Cody a une encolure qui est certainement un greffon d’encolure de girafe (je demanderai des analyses génétiques! 😀 ), et que l’inquiétude ou le vif intérêt lui fait encore plus monter la tête, Cody passe plus de temps avec l’encolure à la retourne (creuse sur sa ligne du dessus) que normale ou basse.
Sachant que Cody est peu expérimenté en humains, et que tout l’intrigue ou l’inquiète, imaginez le temps qu’il passe avec cette mauvaise posture de son cou…
J’ai trouvé fort peu intelligent, voire carrément risqué, de lui faire réellement porter son cavalier (sa cavalière en l’occurrence) avec le risque d’un dos creusé, le risque d’apophyses vertébrales qui se touchent ou pincent douloureusement des nerfs. Ce n’aurait pas été juste pour lui ni pour elle.
Alors Cody a revu (il l’avait déjà vu brièvement lors de son premier passage au club) l’extension d’encolure. En détail. Sous toutes ses coutures. Par la demande d’Action-Réaction.

Ainsi, il a pu amorcer sous la selle quelques pas en extension d’encolure, comme s’il était ‘pris en charge émotionnellement’ par ce biais, sans risquer de voir se toucher les apophyses vertébrales. Bref, une double sécurité pour nous… et un double confort pour lui!

Il en jette, hein, quand il est bas et rond… Et du coup il semble comme envahi de sérénité… Tellement superbe…