Les changements au club dont j’ai besoin pour me (re)poser, et avoir le sentiment qu’on ne va pas retomber dans les mêmes (dys)fonctionnements, se mettent en place. Douloureusement, il est vrai, mais se mettent en place.
Sans pour autant savoir où cela va mener ni comment.
Le poney club ne rouvrira pas en septembre aux cavaliers non propriétaires (ou demi-pensionnaires).
J’ai vraiment, mais alors vraiment besoin d’une pause.
La partie pension pour chevaux évolue aussi.
Geisha avait quitté le club il y a quelques semaines.
C’est au tour de Shakyra d’avoir trouvé une pension convenable désormais.
D’autres vont sans doute suivre aussi.
Soit à ma demande, soit parce-que la situation est tellement peu claire sur l’avenir qu’il faut à certains la certitude de pouvoir avoir une pension abordable (dans tous les sens des termes), la sensation de stabilité, ou autre. Donc pas ici en ce moment, c’est sûr…
Chaque départ sonne en moi comme une promesse non tenue, un avortement, une rupture dans le bonheur partagé.
Je ne pensais pas avoir à (faire) vivre cela un jour.
Mais il amène pourtant une forme de moindre tension en parallèle, une certitude que le changement au club se fait, un peu (franchement) à l’aveuglette certes, mais se fait. Vers quoi? Mystère.
Une partie de moi se dit qu’aucun départ n’est synonyme de séparation définitive.
Je suis reconnaissante à ceux qui participent d’une façon ou d’une autre (par le départ, par l’attente non invasive, par la confiance) à ce chambardement, qui sera je l’espère synonyme de nouvelle et/ou belle aventure pour chacun.
La fin d’un cycle, comme le répète Stéphanie.