La Porcelle enracinée du poney club

Pascale a oeuvré activement ces dernières semaines.
Tout d’abord en rotofilant et girobroyant tout ce qui ressemblait à des fleurs jaunes.
Parallèlement, Marion et Aurélie arrachaient si possible avec les racines, tous les plants de Porcelle qu’elles croisaient.
Céline, Bianca, Carina, parfois Carole et d’autres personnes tout aussi généreuses.
Des sacs complets, en grand nombre, ont ainsi été évacués du club.

Mais les Porcelles font partie des plantes qui produisent très rapidement à nouveau des fleurs et donc des graines, si on n’a pas ôté le système racinaire. Certes, elles mettent plus de temps si on ôte les feuilles voire un peu de racines, mais bon, pas tant que ça…
Donc sitôt fait, sitôt à recommencer… En quelques jours, zou, ça avait repris… Pas le temps de finir une zone que blim, c’était déjà en fleurs mûres sur la zone précédente… 🙁
Pire que ça encore, comme les Séneçons (du Cap ou de Jacob), si on coupe une fleur un peu mûre, elle a de toute façon en réserve assez d’énergie pour finir de mûrir et faire ses graines en très peu de jours… et si on l’a laissée au sol, ben…

Bon. Soit.

Une fois qu’on a compris ça, Pascale s’est appliquée à pulvériser de l’eau saturée en sel sur tous les plants qu’elle croisait. Déjà, va-t-en saturer de l’eau en sel, hein!!! Et que tu secoues, et que tu secoues, et que tu emploies même ta nièce Léa pour secouer, etc. Des litres et des litres… Des dizaines de kilos de sel…
Et puis quel sel, le gros, le fin, celui de déneigement? Lequel sature mieux, lequel est plus efficace? (réponse: le fin)

Au début, Pascale a surtout pulvérisé les plantes en fleur, faciles à reconnaître. Puis petit à petit elle a réussi à repérer la moindre corolle de feuilles aussi petite soit-elle, même sans tige. Voire une seule feuille, voire un morceau de feuille.
A présent, le salage des Porcelles est plus aisé car il n’en reste plus beaucoup pour repousser. Il suffit d’environ deux jours pour faire le tour du club et de ses clôtures, haies, etc. En plein soleil parce-que le climat est au beau fixe. C’est mieux pour le bronzage…
:-/

Allez, on en voit la fin (enfin, le moindre envahissement). On a encore besoin de vous, n’hésitez pas à prendre une bouteille d’eau pleine de sel, et quand vous croisez des nids de Porcelle (si, il y en a encore!), coupez sous les feuilles et noyez la racine par l’eau salée… Sinon, une pellicule de sel pur sur la racine blessée devrait la calmer pour longtemps…

Pompon va nettement mieux, même en locomotion.
Patrick Chêne pense que c’est le système immunitaire dépressif (voire un organisme affaibli par un foie déjà en vrac) du cheval qui permet que la Porcelle en période de sècheresse (oui, on y est) soit le déclencheur du harper. D’après lui, la Porcelle n’a sans doute pas autant de capacité à faire du mal qu’on le croit si le cheval n’a pas de faille dans son organisme.
Alors, les amis, il va aussi être temps d’apprendre à travailler la FTM de votre cheval, et d’appuyer sur la queue de votre cheval pour détendre la moelle épinière une fois par semaine… A bon entendeur… 😀

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6 pensées à propos de “La Porcelle enracinée du poney club

  1. Oui, bravo Pascale… mais que pour la porcelle… !! Que dire quand tu fais croire que ta cicatrice est dûe à un coup de ciseaux mal placé, et si sérieusement en plus, que l’on me demande comment c’est arrivé …??!! Non mais pfffff !

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