Pompon: le diagnostic de Harper Australien

(liens et vidéos à venir, mais là, j’ai plus le temps)
Pompon a connu une aggravation brutale de son emphysème (ou du moins de son expression) après un épisode de chaleur, et non après les moissons, comme on aurait pu le penser.

Sa toux a augmenté même sans effort, sa respiration était difficile, etc. Et, chose bizarre, elle est même devenue bruyante sans effort. Il a perdu beaucoup d’état en très peu de temps.

N’ayant à l’époque trouvé ni le temps ni les moyens de le transporter vers Patrick Chêne (oui, je voulais éviter les corticoïdes, mais quand on est coincé, faut y passer), nous avons fait appel au vétérinaire.
Hop, une injection de cortico.

Et là, au moment de le ramener au paddock, Pascale détecte une anomalie dans la démarche. Je regarde et pas de doute, c’est un harper. Nous demandons aussitôt au vétérinaire Julian Deroubaix de chercher une éventuelle cause traumatique. En effet, je préfèrerais presque pour le club (pas pour Pompon) que ce soit un choc reçu dans la jambe plutôt qu’une intoxication. Un choc, ça risque moins de se propager à tous les chevaux du club. Une intoxication, ça veut dire que dans son propre paddock, sans en sortir vraiment, un poney a réussi à s’empoisonner (donc tous les poneys et chevaux peuvent faire de même, et sont tous potentiellement en cours d’intox.).

L’avantage de l’intox, c’est que c’est partiellement ou totalement réversible.
Son inconvénient, c’est que tant qu’il y a du poison accessible, il n’y a pas de guérison possible, cela peut même empirer et devenir fatal.

Les coupables:
– la sècheresse
– qui permet un développement accentué et une toxicité supérieure de la Porcelle Enracinée

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