Le week-end dernier a eu lieu le second meeting international de l’Ecole de Légèreté.
Celui-ci s’est déroulé à proximité de Vienne (à Kettlasbrunn chez Anke Ziegast.
Les nationalités présentes étaient l’Autriche (forcément), l’Allemagne, l’Italie, les Etats-Unis, la Suède, la Hongrie, la Suisse, la France, et l’Angleterre.
Les instructeurs-formateurs présents étaient:
Philippe Karl
Bea Borelle
Sylvia stössel
Sabine Mosen
B. Ravoux.
Il est plaisant de voir que quels que soient le pays, la culture, les techniques équestres initiales, tous ceux qui ont pris au sérieux l’enseignement proposé par l’Ecole de Légèreté – sans se contenter de penser que ce sont des trucs et astuces à utiliser sans autre forme de progression – sont absolument unanimes sur ce qu’ils ont trouvé là!
Jusqu’à ce jour où l’Ecole de Légèreté est entré dans nos vies:
– aucun enseignant ou professionnel, même de très haut niveau n’a jamais pu nous expliquer à ce point, aussi limpidement, aussi logiquement, chaque progression, chaque geste à effectuer, chaque tactique à tenir en fonction du vécu, de la morphologie et la psychologie de son cheval.
– aucun enseignant ou professionnel, même de très haut niveau, n’a jamais mis aussi simplement en pratique ce qui est écrit ou expliqué dans la théorie, dans la méthodologie, sans jamais faire d’exception même quand il se sent hors de vue du public…
– aucun enseignant ou professionnel, même de très haut niveau, ne condamne aussi fermement les enrênements, les muserolles serrées, l’emploi irréfléchi (et donc issu d’inculture notoire) du mors et des éperons, etc.
Bref, c’est pour tous un pur bonheur que la création de cette Ecole de Légèreté, et nous goutons la chance que nous avons eue de la croiser, de nous y intéresser, et de la suivre une fois conquis.
Pour les cavaliers qui ont grandi dans le club et qui n’ont pas été expérimenter l’équitation ailleurs, ils ne savent pas la chance qu’ils ont.
Vraiment pas.
Et en vérité… tant mieux 😉
Même si parfois je suis chagrinée du fait que, ceci paraissant une telle évidence aux yeux de nos cavaliers, alors personne n’en parle particulièrement. D’un autre côté, que dire de cours qui se déroulent tranquillement? Comment expliqué un tel degré de tact et de technique? Comment paraître sérieux aux yeux des cavaliers hors de notre club quand nos chevaux ne transpirent même pas après des Epaule-en-Dedans au bon trot? Comment raconter avec emphase que non, il n’y a pas eu de conflit virulent à résoudre, à s’en faire sauter la peau des doigts ou à avoir des crampes le soir en rentrant?
En plus sans le moindre enrênement! C’est dire si nos chevaux sont faciles, pensent alors les habitués de la foire d’empoigne… (dont j’ai fait partie, comme tout cavalier normal qui n’a pas eu la chance de tomber dans l’Ecole de Légèreté).
tsss…
Bref, cela a été un meeting où nous avons pris conscience que la bientraitance est un bonheur que nous partageons avec joie dans tous les pays… que l’on ait commencé il y a 11 ans ou seulement l’année dernière…
Après un temps de présentation, nous avons ensuite travaillé par groupes sur des sujets comme:
– la façon d’améliorer les cours de l’Ecole de Légèreté (car lorsque le cheval présente des défenses au travail malgré la technique; idées émises: il faut aller puiser dans la dentisterie, le horsemanship, l’ostéopathie, la nutrition, etc. mais cela ne rentre pas dans le temps des stages, donc création d’une banque de données/coordonnées)
– les lignes directrices des représentations officielles de l’Ecole de Légèreté
– le financement
– la façon, quand on n’a pas M. Karl himself en cours, d’emmagasiner un maximum de ses connaissances (dvd, représentations, livres, changement d’instructeur enseignant sur un groupe toutes les x années…) afin que les nouveaux formés ne soient pas que ‘élèves de TRucMuche’ mais bien élève de l’Ecole de Légèreté.