Ils sont de retour, ils sont en vacances au poney club depuis samedi matin, et déjà les aventures commencent!
Cette fois, nous avons décidé de laisser Guismo (puis aussi Pirate à partir de dimanche) avec Stewball afin qu’il ait des contacts avec des congénères équins.
Mais des congénères pas trop gros, car il n’est pas question que ceux-ci puissent faire trop de mal à Capucine la toute petite chèvre naine.
Le premier geste de Stewball a été de se mettre entre sa chèvre et Guismo. Et de manger du foin.
A sa décharge, il n’avait pas eu son petit déjeuner 😉
Capucine, elle, n’a pensé au début qu’à appeler sa copine Bianca, qui a la chance d’être de suite mise en liberté avec nos trois moutons.
Il n’a pas fallu plus d’une demi-journée pour que Capucine prenne un vif intérêt à la présence d’un autre équidé!
Nous la v’là-t-y pas en train de faire des bonds démesurés et de sauter et re-sauter: et hop dans le râtelier vert plein de foin, et hop hors du râtelier vert, et hop dans le râtelier vert, et hop hors du râtelier vert (bon, enfin, vous avez compris l’idée, hein…) tout ça sous le chanfrein stoïque de Guismo qui n’a pas cessé une seconde de manger du foin dans ledit râtelier vert.
Elle a donc fait son intéressante… en vain.
Mais ceci n’a pas pour vertu d’arrêter une chèvre.
Une chèvre, ça joue pour jouer avant tout. Si rejoindre la tête de Guismo a été le déclencheur, le seul plaisir du saut a pris le relais et elle était inarrêtable!
Cependant le départ de Stewball vers le box le soir l’a remise dans l’idée de coller aux sabots de son grand copain plutôt que de nous rendre… chèvre. Merci Capucine pour ce bel effort!
Et ce dimanche, une longue promenade tous ruminants confondus a achevé de rendre belle la journée de Capucine.
De retour de balade, Capucine n’ayant que peu attaqué Bar’Quête (qui se réfugiait dans nos jambes aussitôt que la chipie la taquinait de la corne), et les brebis ayant eu la bonne idée de se diriger vers la carrière plutôt que vers les arbustes, nous avons pu laisser Capucine en liberté pour la première fois depuis que nous la connaissons.
Mais le soir, alors que nos laineuses attendaient sagement l’heure de rentrer en box (et la poignée de maïs qui va avec!), Capucine a vu passer Stewball…
Et là… quels regards… quels doux bêlements-gazouillis…
Bien que jetant des coups d’oeil désespérés à sa compagne laineuse Bianca, Capucine n’a su résister à son beau Stewball et lui a emboité le pas pour rentrer en box avec lui, son compagnon de toujours.
Bianca, elle, a regardé sa Capucine partir avec une sorte de regret, mais elle n’a su pour autant se détacher des autres laineux.
Nos laineux, quant à eux, n’ont eu aucune, mais aucune envie de suivre Capucine-la-Turbulente…
😀
roohh, ça m’étonne de Capucine, une chèvre si calme et si douce :laugh: