Ca y est, nous venons d’en trouver un spécimen sur notre terrain.
La Jacobée est dans les environs, et elle est arrivée au club par les airs sans doute: la graine est équipée d’un parapente à poils blancs.
Vous trouverez tous les stades de cette plante en photos ici.
Si vous en croisez, lors de votre promenade dans la nature, ou sur le poney-club, n’hésitez pas à l’arracher. Sans laisser échapper les graines mûres! Oui, je sais, c’est cruel, et la pauvre Goutte de Sang devra s’en chercher un autre à parasiter…
Il est d’ailleurs préconisé de signaler la présence du Séneçon et sa localisation en mairie.
Son problème, à cette jolie plante jaune?
Elle intoxique. Elle tue à court comme à long terme.
Ingérée par le cheval, elle dépose son poison dans le foie. Patiemment si le cheval n’en mange qu’une fois de-ci de-là, une année oui, une année non… Ou fébrilement si le cheval affamé s’en goinfre, ou si séchée dans du foin le cheval s’en méfie moins.
Et un jour, c’est la bouchée de trop.
Vous aviez eu deux ou trois jours pour vous en rendre compte, ou quelques années pour le suspecter… vous n’aurez pas de seconde chance, pas de nouvel essai, pas de vétérinaire miracle… 🙁
Donc, non, ce n’est pas ‘rien’ de laisser un seul plant un seul, sur un terrain, en se disant: “ce n’est qu’un seul plant, et il est si joli”.
Ce sera peut-être la bouchée de trop pour un des chevaux qui n’est pas né chez vous et qui en a peut-être consommé avant dans sa vie.
Ce sera peut-être le début d’un envahissement irrémédiable du terrain.
Donc non, ce n’est pas rien, ce n’est pas anodin, votre enfant qui joue (sans autorisation) avec cette plante arrachée et gardée pour modèle-information sur la table, puis qui la jette au milieu des prés ou n’importe où dans le club.
Dans ce cas, parfois, ces enfants un peu ‘vifs’, qui échappent à votre surveillance, ils ne jouent pas: ils tuent les chevaux un peu plus…
Oui, je sais, ce n’est pas un article drôle. Mais je vous assure, l’autre jour, je n’ai pas trouvé ça drôle…
Moi, j’ai écouté ça par exemple.
Et puis je sais ça aussi.
Et surtout, j’ai déjà vu ça, et ne suis pas pressée de le revivre…
Alors, si les enfants pouvaient éviter de ramasser les fleurs, et d’en proposer aux chevaux, ou de les jeter là où circulent les chevaux (sèches, elles peuvent être moins toxiques… ou autant; et si en plus elles perdent alors leur amertume…)
…surtout celles qu’on a pris soin de mettre en évidence, étalées sur la table pour vous informer…
Merci! 😉
Et quand vous en repérez, arrachez… 🙂
Une pensée à propos de “Nos amies les plantes: le Séneçon de Jacob”