Voilà ce que notre vétérinaire, le Dr Deroubaix, a déduit quand il a ausculté Roméo de fond en comble jeudi 29 novembre.
La veille au soir, après quatre heures d’immobilité passées à manger à l’attache auprès de ses copains dans l’étable, Roméo boitait.
Ca alors!?
Pourtant, en entrant dans l’étable, Roméo ne boitait pas! Ou pas suffisamment pour que cela nous interpelle…
Mais le soir, boudu! il boitait comme un pauvre diable ! Tout ça d’avoir rien fait. C’est un peu fort quand même !
Et puis, il le disait, qu’il avait mal! Il respirait trop fort…
Le vétérinaire a donc palpé et tripatouillé notre Roméo, qui a fini par avouer sous la torture.
Il avait mal vers le pli du paturon au-dessus du glome gauche de l’antérieur gauche (à vos livres de révision G3 !).
Comme si un autre cheval lui avait marché sur le pied. Dans la gadoue, rien d’impossible. Des poneys qui peinent à s’extirper, et voilà, scrouirtch, tout écrabouillé… Allez, dans une semaine, il n’y paraitra plus rien.
Mais une semaine plus tard, même si la boiterie était devenue moins visible, elle était toujours là. Un simple hématome aurait dû disparaître plus vite : même Sautenlaire qui, elle, avait l’hématome enfermé dans son sabot (vachement plus douloureux), semblait avoir évolué plus vite (proportionnellement à la gravité).
Alors Roméo, zou, chez l’ostéo…