Ubac libre ayant mangé
De l’herbe tout’ la soirée
Se trouva fort contrarié
Quand vint l’heure de rentrer.
Comment ça, me faut bouger,
Quitter l’herbe sous mes pieds!
Il alla se consoler
Dans de l’orge floconnée.
Mais quand le bon seau bougea
Pour l’attirer vers Tara
Monsieur Ubac paniqua
Et son regard indiqua:
“Oyez bien ce bruit suspect
Sitôt que vous le bougez…
Un serpent vit en ce seau!
Ou on aiguise un couteau?
Evitons tout quiproquo:
Voyez! je fuis au galop!”
Mais le seau rempli de grain
Ne s’en laissa pas compter
Puisqu’il voulait détaler
Ubac fut collé au train
Le seau y tenait vraiment:
“Vous fuyez? quelle hérésie!
ce son que je produisis
Acceptez-le franchement!
– J’ai compris, ne vous déplaise,
Tara je veux bien rejoindre.
Puisque mon stress est bien moindre
Je veux du grain et m’apaise!”

Oui bon. Tout ça pour dire qu’Ubac a bloqué sur le fait que le grain fait du bruit dans le seau quand je porte le seau en emmenant Ubac à son paddock. Une séance un peu mouvementée avant de pouvoir rentrer dans le paddock, donc, avec le seau en main (et même le fait de l’y faire plonger la tête dedans pour qu’il grapille régulièrement ne lui a pas fait baisser la garde).
Rhalàlà, la vie auprès des humains reste un monde bien compliqué pour notre petit bonhomme 😉