Un tour, un!

Si.
Avons réussi, Une et moi, à faire un tour complet de rond de longe au pas ce matin, elle sous la selle et moi dessus.
Oui, dans cet ordre-là, mauvaises langues! 😛
Bref, d’ici peu elle aura compris le code qui lui demande d’avancer.
Comme elle connait les codes pour tourner de toutes les façons possibles et celui pour s’arrêter, et comme elle n’est toujours pas embêtée par ma présence sur son dos, les progrès devraient être bientôt assez rapides.

A ce propos…
Il vaut mieux monter et descendre plein de fois sur un cheval immobile, obtenir le déplacement d’un seul pied durant plusieurs séances, être sûre que le poulain a vraiment compris le code ‘ côtes serrées = bouger un pied au moins ‘… plutôt que de prétendre passer ne serait-ce que 10mn sur son dos, alors qu’il n’est instinctivement pas prévu pour, alors qu’il n’imagine même pas ce qu’on va lui faire, alors que cela lui crée trop de nouvelles sensations, le submerge, le noie…

Mieux vaut progresser lentement sur des chevaux calmes que se précipiter sans savoir si tout a été accepté et compris, et confondre bêtement en eux calme et surprise, docilité et réponses hasardeuses obtenues dans l’étonnement… et créer une montée de panique (soi-disant imprévisible) toujours fatidique pour le cavalier…
Amis dresseurs et éducateurs, vous en conviendrez avec moi 🙂

En regardant des images de cette pouliche rênes longues au montoir (que vous n’avez pas sur ce texte) et à la démonte, me vient aussi cette réflexion: je ne fais confiance qu’en mon poulain pour se tenir immobile lorsque je monte dessus les premières fois, rênes longues.
La première des courtoisies quand on enfourche un poulain, c’est quand même qu’il soit d’accord, et qu’il sache quoi faire avec ‘ça’ comme sensations bizarres sur lui…

Il faut quand même être un tout petit peu honnête, et avouer que devoir se faire tenir un poulain au montoir par quelqu’un révèle soit un manque de compréhension, soit un manque d’éducation chez le poulain… en tout cas, un sérieux manque d’explications quant à nos intentions envers lui, un manque de progressivité, et un manque de confiance en notre dressage préalable (bref, un débourrage bâclé en terme éducatif, même s’il est parfait en terme gymnastique…).
Amis dresseurs et éducateurs, vous le concèderez sans peine 😉

Vous aimez ? Partagez !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

 

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.