La petite jument avait déjà eu Thomas, l’aîné des fils Fournier, en sac à patates sur le dos.
Ce matin, avant que le vent ne se lève trop, Une a été attachée dans l’étable. Il est à noter qu’elle supporte de mieux en mieux de rester là, sans pouvoir rejoindre les personnes qui gravitent autour d’elle (et qui ne la caressent même pas en permanence, le drame): elle n’a mis le pied dans la mangeoire que trois fois et n’a gratté le sol qu’une demi-douzaine de fois… 😈
Elle a commencé le travail au pansage avec le fait d’accepter de lever son postérieur sous son ventre.
Oh, ce n’était pas une lubie de ma part, il s’avère que je souhaitais remettre un petit coup de râpe sur la corne de ses sabots afin que le rolling soit un peu amélioré et plus homogène.
Or Mademoiselle lève volontiers le postérieur vers l’arrière pour qu’on le lui cure. Mais elle fait poids mort voire opposition passive-alourdie quand on le lui emmène sous elle vers l’avant. Et en poids, elle s’y connait! 😈
Une explication de texte plus tard, Une posait presque seule son postérieur sur le trépied. 😎 Mais à revoir quand même.
Sellée, bridée, zou, en rond de longe.
Quelques flexions de mâchoire et d’encolure plus tard, hop, le pied à l’étrier, se hisser mais redescendre sans enfourcher. Comme TicTac: pas la moindre réaction de surprise.
Pareil aux deux mains, deux fois chacune. Grattouilles.
Idem en enfourchant la selle mais sans se redresser, et zou, glisser de l’autre côté. Grattouilles.
Bon ben on essaie pour de vrai alors. Des deux côtés. Se battre gentiment pour qu’elle ne croque pas le bout des chaussures. Grattouilles. 😎
S’en sont suivis quelques difficiles exercices de flexions en marche en main (difficile aujourd’hui car la demoiselle, en manque de contact, tenait moins bien ses distances, mais rien de catastrophique, elle a concédé et a, finalement, bien travaillé)
Puis à nouveau, zou, en selle, à califourchon, avec les deux étriers chaussés.
Action sur le mors en place (flexions de mâchoire et d’encolure: un peu de surprise puis un jeu d’enfant). Ok.
Demande de mouvement, rien (normal), insiste avec la rêne d’ouverture, rien, touche délicatement son épaule du doigt, hop, un pas de côté, grattouilles. Pareil de l’autre côté, et pareil pour les hanches.
Zou, descend et sus à la friandise. 😀
Ensuite, de retour à l’étable, pas moyen d’avoir Une en place pour lui défaire la sangle… 👿 Ttt ttt ttt… Après s’être quand même fait passer un bon savon, au cours duquel il lui a été rappelé que l’immobilité ce n’est pas danser la gigue, Une s’est comportée comme une jument routinée: elle n’a plus bougé une oreille jusqu’à la fin du déharnachement… 🙂
Et de retour au pré, comme après chaque séance de travail même si elle n’a pas transpiré ni eu trop chaud, elle s’est jetée sur l’eau 🙂 En voilà une qui ne sera pas difficile à faire boire en cours de randonnée! 😉
Lune montante ou
l’Une montée?
L’Une montée est bien lunée 🙂
Cela ne pouvait pas être dit dans le texte, mais lors de la séance qui suivra, Une sera encore plus récalcitrante à l’idée de céder de la place quand on agit sur sa bouche. Elle refusera catégoriquement de se pousser, préférant m’écraser à chaque action sur le mors que de juste rester immobile. Forcément, je ne suis pas restée à la regarder me piétiner. Forcément, la séance encore d’après m’a fait retrouver une Une douce et à l’écoute… 😉
une Une, c’est le synonyme de pouët pouët?
😐
Non, pouët pouët c’est le surnom de Végas (la fille de Makéba), suis un peu!
Le robot at-at peut-être?
❓ Ta fille fait ses dents que tu traines sur le site? 😛
Nan je révise les cours de management