Tibeto a pris un cours avec M. Belaud

Tibeto

Moi qui aime les lourds, j’avoue ne pas être fascinée par ce petit ibérique gaulé comme un pur-sang anglais.

Sa rapidité, son agilité, son aptitude à s’étendre et se rassembler en un rien de temps, à esquiver les arbres, à pirouetter au galop et changer de pied – tout cela lorsqu’il panique de voir sa Paprika s’éloigner, donc lorsqu’il est inattentif – me l’ont fait regarder autrement que comme un simple petit cheval de balade.

Cet ex-boiteux (merci au Dr Chêne pour son travail) se révèle tout à fait régulier depuis sa remise au travail léger durant la semaine précédente. J’ai donc longuement hésité puis décidé de l’emmener, avec Eclipse, prendre un cours avec M. Belaud.

Comme je m’y attendais, en homme intelligent, M. Belaud ne l’a pas fait forcer inutilement. La séance s’est basée sur la relation main-bouche, afin d’inciter Tibeto à s’étendre vers le bas; mieux, qu’il y emmène la main de son cavalier sans tomber dans le travers d’arracher les rênes.

Il y a eu de nets progrès durant l’heure (surtout pour moi qui suis conditionnée à ne pas mettre de contact permanent sur la bouche du cheval, à force d’avoir côtoyé des chevaux qui m’ont arraché les rênes, les cervicales, trapèzes et dorsales, voire souvent la peau des doigts).

Avant: Après: 

En revanche, la notion de tension égale des rênes m’a bien fait rire intérieurement… En effet, si j’avais tendu de façon équivalente les deux rênes, au vu de la résistance que Tibeto portait consciencieusement et fermement contre ma rêne gauche , je me serais trouvée en permanence à tourner à droite!

Bref, nous avons du travail lui et moi, et si je trouve du temps à lui consacrer, cela ne sera que plaisir…

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2 pensées à propos de “Tibeto a pris un cours avec M. Belaud

  1. Actuellement, Tibeto n’exerce plus cette traction aussi déséquilibrée sur les rênes. Il est certain que lorsque nous attaquons un nouvel exercice, il a plus de facilité d’un côté que de l’autre, mais je ne me heurte plus pour autant à ces trop nombreux kilos qu’il me mettait dans la main gauche.
    Je lui ai dit que, asymétrique ou pas, il n’avait pas à si mal se comporter avec mon pauvre bras gauche ni avec sa pauvre commissure des lèvres gauche.
    Il semblerait avoir compris.
    Aujourd’hui, je pourrais enfin refaire cette même séance que nous avions faite, et qui l’eût cru, en tendant ‘également’ mes deux rênes…

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