La présence de Quo au poney-club, et son travail avec sa propriétaire, ont permis à cette dernière, Mylène, de réfléchir longuement sur leur avenir commun.
Garder Quo implique forcément, lors des promenades, de lui demander de se mettre dans une attitude et une mentalité de travail à chaque fois que son stress sera trop grand. Ainsi, au lieu de laisser son cerveau être envahi par la peur (avec le risque qu’il embarque sa cavalière à corps perdu dans une fuite effrénée), il sera obligé de se concentrer sur des gestes précis, de se laisser mener, et de ce fait, de se rendre compte qu’il est toujours en vie et que sa vive inquiétude peut être momentanément oubliée.
Mais on ne change pas la nature d’un cheval. Quo est plutôt assez anxieux dehors, voire parfois en carrière, et sans être forcément toujours paniqué, il ne permet quand même pas de ‘faire prom-prom tranquille’. Il peut progresser, être de plus en plus confiant, se fier plus vite à son cavalier, bref, prendre du métier… certes. Simplement, pour ce dernier, et durant longtemps, pas question de promenades en quasi-confiance, juste pour profiter du paysage.
Mylène a longuement réfléchi sur ses capacités équestres et sa vision de la relation au cheval en général, et après de longues tergiversations douloureuses, elle a finalement eu le courage de préférer donner un autre avenir à Quo.
Elle se lance donc dans la recherche difficile d’un propriétaire compréhensif et doux, qui serait aussi plus à-l’aise qu’elle lors des stress de Quo et qui saurait déjà, sans se faire peur, remettre ce petit cheval dans un état d’esprit plus serein en promenade.
Le poney-club de Clary souhaite à Mylène de trouver une âme sœur à son gentil poulain…