Voilà dix jours qu’il pleut.
Une semaine que nos poneys et chevaux sont sous couverture.
D’une part parce-que les températures basses alliées aux chutes de pluie nous faisaient craindre un coup de froid.
D’autre part parce-que quand il ne fait pas froid, soit il pleut des trombes d’eau violemment (et ça passe totalement le poil, et rend ce dernier si inefficace qu’un cheval tondu serait mieux loti!), soit il pleut par averses avec des vents forts à violents.
Le tout agrémenté d’un terrain sans cesse rempli en eau donc totalement infâme en consistance, sur lequel il leur devient de plus en plus difficile de trouver des parcelles où se coucher pour dormir sans masque ni tuba…
🙁
La couverture imperméable leur permet de se coucher sans être imbibés d’eau par le dessous.
De supporter les vents violents par temps glacial.
D’encaisser les averses ou les trombes d’eau sans se mouiller le corps.
C’est ainsi que par ce temps pourtant vraiment affreux, nous les voyons jouer entre eux, puisqu’ils sont ‘surprotégés’… 😉
Cependant, pour la première fois, nous avons eu une variante climatique. Il a plu sans discontinuer toute une nuit, à seaux.
Les poneys sont restés une dizaine d’heures comme si quelqu’un, d’un peu coquin quand même, passait son temps à leur faire couler l’eau de la douche dessus. De nuit. Avec parfois un peu de vent. Et pas une seconde pour se sécher le sous-poil.
alors même quand on a une couverture, avoir l’encolure trempée jusqu’aux os et sans cesse rafraichie par la copieuse douche ininterrompue… ben ça finit par geler tout l’organisme…
C’est ainsi que pour la première fois ce dimanche matin, depuis que nous les avons, nous avons trouvé tremblants: Pirate, Roméo, Upsie, Guismo (bon, on ne l’a pas depuis longtemps lui, mais quel poilu!), etc.
Et ce malgré leur couverture imperméable efficace et donc leur poil sec, long, épais, et dense en-dessous!
🙁
Une seule jument n’a manifesté aucun signe de froid, de gène quelconque tandis que les autre tremblaient, grelottaient ou serraient quand même un peu les fesses: j’ai nommé la grande, l’immense, la merveilleuse, l’indéboulonnable TicTac!
Ne sont pas comptés dans ce lot de poneys et chevaux tremblant: les équidés ayant et une couverture et accès à un abri.
Ils ont, eux, pu se couper de la petite bise voire souvent de la pluie battante. Ils se portaient comme un charme, ou au pire avaient un peu frais sans plus.
Dans ceux ayant un abri et n’ayant pas eu besoin de couverture, nous comptons les Mérens, Quinto, et Une.
Du rustique tout ça, Madame! 😉
Pour en revenir à ce dimanche matin, aussitôt mis à l’abri du petit vent, les poneys ont cessé de trembler même une fois ôtée leur couverture.
Ils ont pu rester quelques heures les pieds au sec, manger sans se poser de question climatique ou hiérarchique.
Ils ont pour certains – ceux qui tremblaient le plus quand nous les avons trouvés – fait un petit somme réparateur au chaud et au sec.
Et enfin ils ont été grattouillés partout là où il y avait la couverture qui leur avait plaqué le poil: le comble du bonheur!