Le saviez-vous?
Les archets des instruments de musique sont fabriqués grâce aux crins issus de la queue des chevaux.
Bien sûr, tous les crins ne font pas l’affaire. Il les faut fins et résistants. Les chevaux de Mongolie ont un crin qui convient et est utilisé par les fabricants d’archets.
Voici un exemple ici, et un exemple là.
Le souci, c’est que ces chevaux sont moins bien soignés et donc que leurs crins sont de qualité inégale ces dernières années. Jusqu’ici, les fibres synthétiques n’ont jamais égalé le rendu des crins. Cependant, cette fois, il semblerait que la donne ait changé… Voici une nouvelle donnée par l’AFP:
“Depuis environ 5 siècles, une “mèche”, l’ensemble des brins de l’archet, est traditionnellement formée d’environ 200 crins, prélevés sur la queue de chevaux. Elle dure de 3 mois pour un musicien professionnel, à un an.
Mais la qualité du crin utilisé, venant principalement de Mongolie (90 %) et d’Alaska, est de plus en plus médiocre en raison de la mauvaise alimentation des chevaux qui le fournissent, selon Renaud Gruss.
Ces fibres [synthétiques], créées par l’Institut français du textile et de l’habillement (IFDH) basé à Mazamet (Tarn), sont “plus résistantes, plus constantes en qualité, offrent un bon niveau de performance et peuvent être adaptées à chaque musicien”, dit l’administrateur de l’orchestre et contrebassiste, Renaud Gruss.”
Mal alimenter son cheval, ça crincraint 🙂