Petite jument hyper stressée mais ne cherchant que son confort, Suelta a du mal à rester calme et attentive à son cavalier quand son cerveau part loin dans le pré avec ses copains.
Oh, pas de l’excitation dangereuse, mais comme une sorte de déconcentration entrainant de multiples points de crispations dans son corps.
Et donc des micro-résistances au travail monté, avec, comme échappatoire, la fuite dans l’allure supérieure quand on essaie de lui demander de se reconcentrer (et donc de quitter du cerveau ses copains de pré).
Actuellement, sa résistance la plus grande se fait bien sûr dans l’encolure (siège des émotions!) et se transmet dans tout son râchis, avec une plus grande résistance à gauche.
Il est assez surprenant de constater d’ailleurs que le simple fait de remonter sur des rênes lâches (bref, de se rappeler à son bon souvenir) crée chez elle une accélération sensible et crispée de la foulée, comme une fuite à la seule évocation de son manque de liberté…
Aussitôt que le travail exige d’elle non plus un mime gestuel pour nous faire plaisir, mais une véritable implication dans ce qu’elle doit donner pour nous faire céder, et une fois passé le moment de résistance par la fuite, elle devient extrêmement agréable et docile, et surtout, symétrique dans sa façon de céder. Elle prend enfin plaisir à travailler et à se laisser mener.