Durant quatre jours, le club a vécu sous les bourrasques de vent plus ou moins agrémentées de pluies intenses, tombant à des moments improbables… Couvrir ou découvrir, telle fut la question… En effet, pluie et vent vont de pair avec le risque pour les poneys de prendre froid dans la mesure où ils n’ont pas d’abri. Oui mais les températures étant plutôt clémentes, les couvertures maintenaient les poneys trop au chaud… 😐
Par ailleurs, le vent n’a pas ménagé sa peine, aidant à accélérer l’usure des fils de clôture, à l’escapade de nombreux seaux, ainsi qu’un des gros râteliers vert.
Si. Le matin, vous arrivez pour mettre une demi-botte de foin dans chaque râtelier du grand parc, et zut, il vous reste une demi-botte sur les bras… 😯 Vous comptez, vous re-comptez, vous vous demandez si vous ne vous êtes pas trompé dans la ration de foin, vous allez vous servir un autre café bien noir avant de re-re-compter, vous n’osez même pas appeler quelqu’un pour savoir si vous avez la berlue ou une mémoire défaillante. 😕 M’enfin quand même, où est le sixième râtelier?! Vous finissez par appeler quelqu’un pour faire part de vos doutes, on vous rit au nez en vous disant de reboire un café et de re-compter; 😐 bon, vous le faites. Mais y’a toujours que cinq râteliers… Mystère…
De même, les bottes de foin n’ont pas hésité à se laisser bouger par les rafales, se retrouvant parfois dans le paddock sans autorisation. Paradoxalement, les poneys auraient dû être satisfaits de ce cadeau de l’Autan, mais pas de chance, aussitôt prêté, aussitôt repris! En effet, la balle entamée était rapidement éparpillée par les bourrasques et les brins de foin emmenés vivement à perte de vue. 😯
Bref, à ceux qui ont réparé (malgré des fils rebelles) et vérifié les clôtures, contrôlé le courant, à ceux qui ont nourri dans la tourmente, à ceux qui ont couvert et découvert et recouvert les poneys, à ceux qui ont abreuvé immobiles sous la pluie, rentré et sorti Paprika et Arob@se, chaque jour… ben merci, merci, merci. D’autant que pour nous à Labastide de Sérou, durant ces jours-là de tempête, le climat était clément 😉
Quant au sixième râtelier vert, il a fini par être découvert en bas d’un champ, arrêté par une haie. Belle escapade! 😛 Et c’est Président qui, en le chargeant dans son camion, nous l’a ramené au club à la nuit tombée.
Avec lui, un gros bidon et quelques seaux, qu’il nous faudra aller chercher rapidement… C’était la surboom chez les récipients, on dirait! 😀